Le cours du baril de pétrole va dans le bon sens pour le Qatar depuis fin juillet 2017 puisqu’il dépasse les 50 dollars, ceci aura un impact positif sur les ressources du Qatar en 2017.
En attendant l’après pétrole, c’est bien celui-ci qui fait bouillir la marmite
Le ministre de l’Energie du Qatar a pris le temps d’indiquer qu’il observait avec une grande attention ce qui se passait sur le prix du baril du pétrole. Le budget de l’état du Qatar est calé sur un prix moyen annuel du baril de pétrole d’environ 50 dollars, ce prix ayant un impact direct sur le prix du gaz, énergie première produite et exportée par le Qatar. Or, depuis fin juillet 2017 ce prix est au-dessus de 50 dollars compensant la première partie de l’année et il s’installe depuis quelques semaines au-delà de 60 dollars, au 10 novembre, le cours le plus bas le situait à 63.35 dollars.
Alors que l’économie du Qatar est sous haute tension à cause de la crise dans le Golfe et le boycott partiel du quartet, la remontée du prix du pétrole à plus de 60 dollars devrait permettre de ne pas aggraver le déficit annuel de l’état du Qatar. La tendance actuelle pourrait se poursuivre, car l’économie mondiale est demanderesse de pétrole et surtout de gaz. Si personne ne s’attend à un emballement des prix de ces hydrocarbures, pour de nombreux pays producteurs de pétrole ceci représente une bouffée d’oxygène sans asphyxier les pays consommateurs.