Alors que le Qatar subit un boycott depuis 144 jours, l’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Emirats arabes unis et l’Egypte viennent de déterminer une nouvelle stratégie pour communiquer sur cette crise.
Remettre cette crise à sa place
Alors que l’ancien premier ministre du Qatar, Hamad bin Jassim bin Jabor Al Thani indique que le différend qui oppose les pays du Golfe doit être réglé au sein du CCG à la condition que chacun soit respecté, le quartet d’opposants au Qatar détermine une nouvelle stratégie de communication.
Il y a quelques jours c’est Adel al-Joubeir ministre des affaires étrangères du Qatar qui a indiqué qu’il fallait remettre la crise avec le Qatar à sa place. C’est une toute petite affaire dans la vie du Golfe, de toute manière tout cela va durer puisque le Qatar ne veut pas négocier.
Adel al-Joubeir préparait le terrain pour le prince héritier. Alors que celui-ci s’exprime volontairement très peu sur le boycott partiel du Qatar, dans une interview de Reuters, ce mercredi 25 octobre 2017, il a déclaré « la crise avec le Qatar, c’est vraiment une très, très, très petite question dans la vie des pays du Golfe.
Comme aucune solution n’est en vue, le quartet composé de l’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Emirats arabes unis et l’Egypte, au 144e jour du boycott partiel, a entrepris de minimiser cette crise, « comme si le Qatar n’existait quasiment plus à leurs yeux».