Le commando qui dirige le Qatar se heurte aux fondamentaux qatariens, il s’entête et conduit son pays à l’échec.
L’émir avançait à marche forcée vers la ligne d’horizon mais il avait perdu l’essentiel de son peuple
Depuis quelques mois l’information concernant le Qatar devient illisible. Il y a tant de fausses informations ou de postures que plus personne ne peut dire si son propos est vrai.
L’impossibilité d’accéder pour le commun des mortels à QNA, l’agence officielle du Qatar prive une large partie de la population qatarienne, les expatriés et les étrangers d’une source d’information solide. La mort de l’esprit du média Doha News qui permettait aux « locaux » une certaine liberté d’expression est une perte qui a créé un vide et une angoisse pour de nombreux résidents du Qatar. Enfin, la qualité déplorable des réseaux sociaux au Qatar et la suppression de nombreuses applications donnent à penser que le sarcophage se referme sur les qatariens.
Au lieu d’être un pays de paix et de médiation, le Qatar est devenu en quelques années, le royaume de l’argent, pratiquant un capitalisme sauvage et débridé, balayant les valeurs qui ont contribué à sa naissance. Le symbole le plus « fort » fut l’attribution de la Coupe du monde de football 2022 à un pays qui devait tout construire pour l’accueillir. Le commando dirigeant ne s’est jamais soucié de la déstabilisation de son peuple par ce type d’événement.
Ce matin, je n’ai pu m’empêcher de penser à ce peuple qatari, en lisant un passage de la Bible, Ecclésiaste 4… « J’ai vu tous les vivants qui marchent sous le soleil entourer l’enfant qui devait succéder au roi et régner à sa place. Il n’y avait point de fin à tout ce peuple, à tous ceux à la tête desquels il était. Et toutefois, ceux qui viendront après ne se réjouiront pas à son sujet. Car c’est encore là une vanité et la poursuite du vent. »