L’auteur de « Qatar vérités interdites – Un émirat au bord de l’implosion, » annonce à la fin de son livre que la Coupe du Monde 2022 ne se déroulera pas au Qatar et il en donne les raisons.
Rien ne sera prêt à temps
Dans son livre sur le Qatar, Emmanuel Razavi annonce que rien ne sera prêt à l’heure, en particulier, à cause de l’incompétence des qataris qui supervisent les travaux. Il indique au passage que cette Coupe du monde 2022 ne coûte pas 200 milliards de dollars comme certains avaient annoncé, mais une vingtaine de milliards, le reste est dépensé pour des infrastructures, routes, métro, port… Il confirme l’information sur le nombre de stade, 8 au lieu de douze et craint que les instances politiques ne s’effondrent d’ici 2022.
L’auteur de « Qatar vérités interdites – Un émirat au bord de l’implosion, » ne croit pas que les qataris aient la volonté de faire disparaître totalement la Kafala, ce que d’aucuns appellent, un esclavage moderne. Enfin, il rappelle un élément que nous avions déjà mis en évidence, une partie de la population ne souhaite pas la venue des supporters et visiteurs liés à cet événement sportif.
En plus de Razavi, depuis 48 heures, plusieurs médias dont le Figaro, évoquent un rapport confidentiel du cabinet Cornerstone Global qui lui fait référence au boycott subi par le Qatar, ceci augmenterait sérieusement le risque de la tenue de la Coupe du monde 2022 au Qatar.
Troisième élément, alors que le Qatar avait beaucoup communiqué sur la fin de la « kafala, » remplacé par un contrat de travail classique, plusieurs organisations internationales des droits de l’homme demandent au Qatar de mettre fin au mauvais traitement des expatriés travaillant notamment sur les chantiers de la Coupe du monde 2022.
Fruit du hasard, opportunité ou tir groupé ? A suivre…