Après les mois de juin, juillet et août où la vie prend un rythme de vacances, la reprise de l’activité économique du Qatar est bien là, même si en comparaison de l’année dernière un ralentissement est perceptible pour l’essentiel à cause du boycott.
Les importations un signal de la reprise
Alors que les baisses des importations sur les mois de juin, juillet étaient particulièrement notables, en ce mois de septembre on constate une reprise de l’activité économique. Toutefois en comparaison de l’année dernière, les importations du mois d’août restent inférieures de 8% et les stocks continuent à être tendus.
Tout le circuit d’approvisionnements n’est pas encore au meilleur de sa performance, ce qui fait particulièrement mal, c’est la fermeture terrestre avec l’Arabie saoudite. On peut dire que le Sultanat d’Oman, devenu la banlieue de Doha, fait d’immenses efforts pour acheminer les marchandises en direction du Qatar, remplaçant ainsi les Emirats arabes unis et palliant partiellement la fermeture de la frontière terrestre saoudienne. La Turquie a aussi mis en place une liaison directe pour livrer ses marchandises.
Le Port Hamad au Qatar qui était destiné à monter en charge progressivement, se trouve être l’outil indispensable pour accueillir les importations destinées à approvisionner l’économie qatarienne. Là encore, de nombreux dysfonctionnement sont à signaler, car le Port Hamad n’avait pas imaginé une telle activité et surtout à un tel rythme.
Il n’est pas étonnant que les prix des marchandises fassent encore le yoyo à Doha, mais ceci devrait se stabiliser d’ici la fin de l’année. A conditions que la crise ne s’aggrave et que l’Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis et Egypte n’imposent pas un boycott plus sévère ce qui est en réflexion en ce moment.