L’émir du Qatar traite de terroristes les boycotteurs de son pays

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Rien n’excuse le blocus d’un pays comme le Qatar.

Le respect du droit international bafoué

L’émir Tamim bin Hamad al Thani vient de s’exprimer à la 72e session de l’assemblée générale de l’ONU, ce 19 septembre 2017. Il a passé la moitié de son intervention à dénoncer, aux yeux du monde, l’inacceptable  blocus que subit le Qatar.

Ne prononçant jamais le nom des quatre pays qui ont pris cette initiative de boycott, depuis le 5 juin 2017, il a lancé un appel au dialogue, dans le respect de chacune des parties et sans atteindre à la souveraineté des pays. Il a dénoncé la fabrication de « faits » fabriqués à l’avance pour justifier cette crise. Il demande à l’ONU de procéder à la création d’une législation sur la cybercriminalité dont son pays a été victime. Compte tenu de la méthode employés par les boycotteurs de son pays, portant atteinte à a souveraineté du Qatar et de son peuple, l’émir considère que cette méthode ressemble à celle employée par les terroristes.

L’émir devait rajouter, le Qatar restera, comme toujours, un refuge pour les opprimés et continuera ses efforts de médiation pour trouver des solutions justes dans les zones de conflit.

En plus de la crise du Golfe, l’émir a mentionné le sort des Rohingya au Myanmar.

Entre la fin de non recevoir par l’Arabie saoudite et le discours de l’émir, la fin de la crise dans le Golfe n’est pas pour demain.

Le discours au complet en anglais.

Le discours au complet en arabe.

Notons qu’Erdogan, le président Turc qui s’est exprimé tout de suite après l’émir du Qatar, appelle à la fin des sanctions rapides contre ce pays. Soutien la médiation du Koweït et appelle l’Arabie saoudite à clore cette crise sincèrement.