Alors que Riyad continue à vouloir remplacer l’émir Tamim, tous les acteurs de la crise du Golfe sont présents à l’ONU. Cette semaine peut être mis à profit soit pour engager des discussions soit pour acter un blocage qui pourrait durer.
Rien n’est joué
Pour le Qatar l’information clé ce n’est pas l’achat à la Grande-Bretagne de 24 avions de chasse Typhoon d’Eurofighter, mais bien la possible fin de son blocus.
Pour cela, l’émir Tamim et une délégation de haut niveau, est à New York pour la 72e session de l’Assemblée générale de l’ONU. Seront présent, Donald Trump, celui par qui cette crise est arrivée, ainsi que les boycotteurs. Il y aura aussi, tous ceux qui ont indiqué vouloir aider à la résolution de la crise dans le Golfe, comme, la Turquie, les européens (France, Allemagne, UK…), le japon, la Chine, la Russie, l’Inde…
Tout est en place pour faire de cette semaine, un moment crucial pour commencer le processus de désescalade dans la crise du Golfe ou d’admettre qu’il n’y a pas de solution diplomatique et faire parler les armes.
L’Arabie saoudite et ses alliés continuent à mettre la pression sur Doha et l’émir Tamim bin Hamad al Thani, notamment par la voix de Sheikh Abdullah bin Ali al-Thani qui envoie un message au peuple du Qatar. Certes l’arrivée au pouvoir de cet homme de lignée de la famille régnante parait encore irréel, mais il commence à exister dans le paysage politique qatarien et du Golfe. Ce qui complique un peu plus la situation.
Une énorme responsabilité pèse sur les épaules de l’émir Tamim et de la délégation qui l’accompagne.