Les qatariens doivent revenir à leur rôle premier au Moyen Orient, être des médiateurs. L’émir Tamim qui est ce jour en Turquie pour rencontrer le président Erdogan, pourrait bien rendre service à Macron.
Le Qatar doit échapper au boycott aussi politiquement
La crise que subit le Qatar par ses voisins, l’a détourné de son rôle de médiateur au Moyen Orient et dans le nord de l’Afrique. 102 jours plus tard, le quotidien réglé pour l’essentiel, le Qatar doit reprendre sa mission première, celle d’être un médiateur dans cette partie du monde pour le moins troublée.
Puisque ce jour, il rencontre le président turc, il doit intercéder pour le journaliste indépendant français qui est retenu prisonnier en Turquie. Loup Bureau, un étudiant en journalisme, avait été interpellé au poste-frontière de Habur entre l’Irak et la Turquie. Il était soupçonné d’activités « terroristes » en lien avec des combattants kurdes de Syrie. La France a demandé sa libération. Or, malgré les demandes formelles du président français Emmanuel Macron, la Turquie, le garde toujours dans ses geôles.
Au moment où le Qatar se rapproche fortement de la France, le rôle de médiateur, de la part de l’émir Tamim bin Hamad al Thani, pourrait montrer que politiquement le Qatar est toujours là. Une autre façon de rompre un peu plus le blocus.
Nous apprenons ce 15 septembre 2017
Le journaliste Loup Bureau sera bientôt libéré. Il était emprisonné en Turquie depuis le 26 juillet. Il doit désormais être expulsé.
L’émir Tamim a fait son job ainsi que Le Drian.