En lisant la presse internationale tout est fait pour montrer qu’au Qatar tout va bien. Pourtant, il y a moins de monde dans les rues de Doha, les prix jouent au yoyo et les boycotteurs s’organisent pour affaiblir un peu plus le Qatar.
L’émir Tamim élément rassembleur du pays
On peut dire que pour l’instant les dirigeants du Qatar tienne en main leur population tant les qatariens que les expatriés. L’engouement réel, même s’il est mise en valeur, envers l’émir Tamim est excellent pour le moral des troupes. L’émir du Qatar est l’élément rassembleur du pays, bien au-delà de ce qu’il espérait. En lisant la presse internationale tout est fait pour montrer qu’au Qatar tout va bien. Il faut souhaiter que cela continue à tenir bon, car on voit bien quelques énervements qui montrent que la sérénité de façade peut craquer à chaque instant. Fallait-il vraiment asticoter les pays boycotteurs pendant la 148e session de la ligue arabe au niveau des ministres des affaires étrangères ? Si on veut jouer « grand seigneur et dire même pas mal, il faut éviter de monter son énervement.»
Tout ne vas pas si bien que ça
Plusieurs de nos lecteurs nous rapportent qu’il y a moins de personnes dans les rues de Doha et que les produits de base jouent au yoyo malgré l’attention particulière des services de l’état qatarien.
Dans les prisons, il n’y a plus quasiment de produits frais et il faut parfois se frayer un chemin à coup de poings pour regagner sa cellule, sous l’œil goguenard des surveillants marocains, un tantinet désemparés.
Il n’est pas aisé pour le gouvernement qatari de trouver la « bonne attitude ». Entre le « dormez bien, l’émir veille sur vous et ces expatriés qui ne sont toujours pas de retour, bloqués chez eux, désormais sans salaires, il faudra bien trouver l’attitude pertinente pour les jours et les semaines à venir. Il faudra bien faire quelques proposition publiques pour commencer à débloquer une situation qui place les pays du Golfe dans une situation proche du ridicule. Pendant ce temps là, du côté boycotteurs on continue à s’organiser pour affaiblir durablement, le petit état qatarien.