Akbar al-Baker pressé d’être président du CA de l’association internationale transport aérien (IATA).
Il ne faut pas aller plus vite que la musique
Ce n’est pas la première fois que le PDG de Qatar Airways, Akbar al-Baker, se fait remarquer par son tempérament. C’est lui qui, il y a quelques années, avait dit tout le mal qu’il pensait des syndicats de salariés, montrant ainsi le peu de respect qu’il avait de son personnel salarié. Il est un des représentants du Qatar le plus visible, donc tout ce qu’il dit et ce qu’il fait est scruté avec attention.
Il y a quelque jours, la presse s’est emballée, sur son élection au poste de « Chairman of the IATA Board of Governors« , c’est-à-dire président du conseil d’administration des gouverneurs. Un poste plus technique. Il prendra ses fonctions le 1er juillet 2018 pour un an. Dans l’intervalle, de juillet 2017 à juin 2018, le poste revient au PDG de Singapore Airlines, Goh Choon Phong, dont l’élection est passée inaperçue dans les médias.
Notons aussi que le président et directeur général de IATA est, et reste, le français Alexandre de Juniac, ancien PDG d’Air France. Ce dernier a été nommé à la tête de l’association le 1er septembre 2016 et son mandat n’a pas de limite dans le temps.
Les médias qui souhaitent attirer l’attention du Qatar dans cette affaire se sont emballés. Il ne faut pas aller plus vite que la musique, parfois Akbar al-Baker n’a pas le sens de la mesure lorsqu’il informe les médias. Ce « brouhaha » n’améliore pas l’image du Qatar et celle du PDG de Qatar Airways.