Ceux qui pensaient que la crise en cours dans le Golfe touchait à sa fin en sont pour leurs frais. Quand vous voyez deux pays wahhabites politiser le pèlerinage à La Mecque, on ne peut qu’être inquiets.
Une situation qui porte préjudice avant tout aux saoudiens
On ne saura pas précisément combien de qataris cette année auront fait leur pèlerinage à La Mecque. Les chiffres les plus farfelus sont avancés tant du côté qataris que saoudiens. En tout cas, voilà une fois de plus, les saoudiens « politiser » pour une communauté leur voyage à La Mecque. Une belle occasion pour les qataris d’en rajouter, ce qu’ils n’ont pas manqué de faire.
Les plus hautes autorités du Qatar ont trouvé pour le moins suspect que des avions saoudiens atterrissent à l’aéroport de Doha sans savoir précisément qui était à leur bord. Venaient-ils réellement pour embarquer des pèlerins ou pour autre chose ? Comme les qataris n’étaient pas demandeurs, ils ont assez d’avions pour leurs pèlerins, cette offre apparemment émanant du Roi Salman n’a pas abouti.
Même l’ouverture de la frontière terrestre pour cette occasion, n’a pas permis d’assurer que finalement les qataris ne risquaient rien en se rendant à La Mecque. Ceux qui pensaient que la crise en cours dans le Golfe touchait à sa fin en sont pour leurs frais. Quand vous voyez deux pays wahhabites politiser le pèlerinage à La Mecque, on ne peut qu’être inquiets.
L’inquiétude est grande pour l’Arabie saoudite car ceci montre une étonnante image de ce pays gardien d’un lieu sacré comme La Mecque. Au-delà de l’aspect financier, il faudra à l’avenir être en plus dans le bon pays pour pouvoir faire son pèlerinage. Ceux qui pensaient qu’il suffisait de mettre dans sa constitution le fait d’être wahhabites doivent être particulièrement déçus.
Bonne année par contre pour les iraniens qui ont accès à La Mecque à nouveau. Comprenne qui pourra !