Quelques gestes positifs de la part des boycotteurs du Qatar ne règlent pas les problèmes de fond.
La bataille de la communication mais rien sur le fond
Hier les Emirats arabes unis acceptaient de continuer le contrat publicitaire avec les PSG, aujourd’hui l’Arabie saoudite accepte de rouvrir la frontière terrestre pour que les pèlerins qatariens puissent effectuer leur Hajj, quelques signaux de bons sens de la part des boycotteurs peuvent-ils être interprétés comme des signes de réchauffement ?
Il y a ces gestes visibles mais aussi la campagne invisible concernant l’affaiblissement du Qatar au niveau économique. Aucun des problèmes de fond n’a été réglé depuis le 5 juin 2017 pour les boycotteurs. Ils n’ont même pas été capables, de saisir l’opportunité offerte par le Qatar et les USA sur l’accord qui lie ces deux pays sur le combat contre le financement terroriste et son suivi.
Si le Qatar reste sur ses positions, il a tort de ne pas faire de nouvelles propositions. En attendant, les boycotteurs ont compris qu’il fallait jouer la carte de la communication autrement, en effectuant des gestes de bons sens, car ils passent pour des agresseurs.
La situation actuelle qui n’évolue pas est préjudiciable aux deux parties, elle montre leur impossibilité à s’entendre pour imaginer un avenir respectueux des uns envers les autres. Il va bien falloir s’assoir autour d’une table pour que chaque partie fasse un pas vers l’autre car l’image globale des pays concernés par cette crise se dégrade aux yeux du monde.