Si Mutlaq Majed Al-Qahtani, envoyé spécial du ministère des Affaires étrangères du Qatar est chargé de « taper » sur les boycotteurs, le ministre lui appelle à la reconstruction de la confiance dans le temps.
Qatar, occuper l’espace médiatique pendant la crise dans le Golfe persique
Le Qatar essaie de garder l’avantage médiatique dans la crise du Golfe persique et pour cela, au sein du ministère des affaires étrangères, les principaux responsables se répartissent les fonctions. Deux rôles ont été identifiés, le premier, celui qui tape et le second celui qui passe une petite couche de pommade.
Dans le rôle du méchant, on trouve Mutlaq Majed Al-Qahtani, Ambassador and Special Envoy of the Minister of Foreign Affairs of the State of Qatar for Counterterrorism and Mediation. Rien qu’avec son titre il peut terrasser son adversaire. Il produit un article dans plusieurs médias où il rappelle qu’en matière de terrorisme l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis sont vraiment mal placés pour donner des leçons au Qatar : « …Fifteen of the 19 hijackers in the 9/11 attacks were Saudis. Thousands of Saudi citizens have taken up arms to join Islamic State and other radical groups. Saudi textbooks are used in ISIS schools. Many of the five dozen groups that the US State Department designates as terror organisations are funded by Saudi nationals.
The Emirates have taken a similarly hypocritical stance. While the UAE falsely portrays itself as America’s best ally in the region, its track record is no better than Saudi Arabia’s. Two Emiratis participated in the September 11 hijackings, and the staff report to the 9/11 Commission revealed that much of the funding for the attacks flowed through the UAE, which was a world hub for money laundering. »
A quelques heures d’intervalle le ministre qatari des Affaires étrangères, cheikh Mohamed ben Abderrahmane Al-Thani lui espérait, malgré les dégâts de cette crise, la reconstruction de la confiance dans le temps.
Décidément en matière de communication le Qatar est droit dans ses bottes, s’il pouvait faire des propositions concrètes pour sortir de cette crise, en mettant autant d’énergie qu’en communication, ce boycott serait déjà tombé.