Le refus de répondre à la presse fait penser que la mission de Tillerson n’a pas produit les effets escomptés dans le Golfe. Le seul point positif est bien l’accord signé avec le Qatar sur la lutte contre le financement du terrorisme.
Mission impossible dans le Golfe
Depuis le 5 juin 2017, la crise qui frappe le Golfe persique est dans une impasse car les deux parties ne font pas les avancées nécessaires pour remplir la « faille » qui désormais les sépare.
Après le passage de Boris Johnson, le ministre des affaires étrangères du Royaume Uni, dans le Golfe, Rex Tillerson vient de subir un échec lui aussi et sans doute Jean-Yves Le Drian lors de sa prochaine visite subira le même résultat.
Le refus de répondre à la presse fait penser que la mission de Tillerson n’a pas produit les effets escomptés. Le seul point positif est bien l’accord signé avec le Qatar sur la lutte contre le financement du terrorisme.
Il est fort à craindre que cette crise se transforme en conflit pour asphyxier le Qatar et celui-ci sera obligé de faire mouvement pour y échapper. L’émir du Qatar a une formation de militaire ainsi qu’une bonne partie de son gouvernement, ils ne pourront pas face à leur population, laisser un blocus s’intensifier, véritable acte de guerre, sans réagir