Les deux parties ne peuvent pas laisser la crise actuelle en l’état dans le Golfe, personne n’y sera gagnant et surtout pas les qataris. Puisque le Qatar considère que les demandes de la partie adverse ne sont pas acceptables, il doit prendre une initiative forte et se préparer à un fonctionnement diffèrent avec ses voisins.
Une négociation pour acter la séparation et préparer l’avenir
La sortie du Qatar du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) est une nécessité mais cela ne sera pas suffisant. Il va bien falloir démarrer une négociation afin de mettre fin à un blocus qui sera à terme préjudiciables à tous et en particulier au Qatar. Ce pays doit prendre le monde à témoin pour montrer qu’il est capable de sortir par le haut de cette situation. Il est l’heure que les politiques prennent la relève et qu’on fasse taire les fanfarons et les avocats, ils s’exprimeront quant on aura besoin d’eux.
Au moment où les langues se délient et avant que les secrets de familles soient mis sur la table, au détriment de tous les pays du Golfe. Chaque partie doit être convaincue qu’elle aurait tort de ne pas déboucher sur une rencontre, afin d’élaborer un ordre du jour d’une prochaine négociation pour une séparation intelligente. Si le Qatar n’est pas capable d’entreprendre ce type de démarche, c’est que lui aussi s’est résigné à passer de la crise au conflit.