Décidément le continent africain aura connu toutes les affres du colonialisme. Il se heurte depuis quelques jours aux pressions saoudiennes et émiraties pour lâcher le Qatar. Ce colonialisme de troisième type n’a rien à envier aux précédents, il demande aux chefs d’états africains de vendre leur âme pour un plat de lentilles.
La souveraineté ne se partage pas
Ce nouveau siècle sera celui du continent africain. La force qui monte des entrailles de ses terres ne laisse personne insensible. Pour avoir séjourné dans de nombreux pays d’Afrique dans les années 1990, j’ai eu le privilège de ressentir ce que peu d’hommes perçoivent, la joie de vivre, la souffrance et l’espoir. Il y a quelques jours, au Maroc la découverte de restes « homo sapiens » nous rappelait simplement que nos origines sont africaines.
Depuis quelques jours, ce continent africain que j’affectionne, est soumis à de nouvelles affres, ce que j’appelle le colonialisme de troisième type. On vous accepte le financement d’un projet sur 100. On continue à piller vos ressources. On vous dit même quel est votre Dieu pour le futur. Tout cela ne convainc pas les jeunes africains qui meurent dans la méditerranée ou dans des combats pour satisfaire l’égo et le pouvoir de quelques généraux qui ont vendu leur âme au diable.
Ce colonialisme de troisième type n’a rien à envier aux précédents, il demande aux chefs d’états africains de vendre leur âme pour un plat de lentilles. Les plus faibles cèdent aux pressions saoudiennes et émiraties. D’autres jouent aux « normands », peut être oui peut être non, voulant ménager le Qatar, on sait jamais… Enfin les plus nombreux résistent et rappellent que la souveraineté d’un pays ne se partage pas. Aussi difficile que cela puisse paraître, le conflit entre les puissances du Golfe ne regarde qu’eux.