Alors que le président du CUP est en difficulté « judiciaire », Michaël Tommasi vice-président sera- t-il à la hauteur de la situation ?
Un visionnaire qui doit trancher pour sauver le Collectif Ultras Paris
Nous avions il y a quelques mois attiré l’attention sur des tensions réelles au sein du Collectif Ultras Paris. Au-delà des possibles difficultés financières, il y a la lutte interne entre différents groupes qui composent le CUP et des comportements violents.
Chacun se souvient des propos de Michaël Tommasi, au média le Parisien, pour le retour des ultras au Parc des Princes. « C’est une première étape, salue Michaël Tommasi, le vice-président du Collectif Ultras Paris (CUP). On est heureux, mais on reste humbles. Il reste encore beaucoup de travail. » Il continuait en disant : « Nous avons une charte qui condamne la violence, le racisme ou toute forme de discrimination. »
Alors que le président du CUP est en difficulté « judiciaire », d’après le journal L’Equipe, Michaël Tommasi vice-président sera- t-il à la hauteur de la situation ? Aura- t-il le courage de faire le ménage dans les instances dirigeantes du CUP afin de rassurer Nasser Al Khelaifi ? Le président du PSG qui s’est engagé personnellement dans cette affaire, en soutenant en particulier Romain Mabille, le président actuel du CUP, comme interlocuteur privilégié. Nasser n’a pas besoin d’un « problème supplémentaire.»
Le Collectif Ultras Paris est un élan qui ne saurait retomber, à conditions que Michaël Tommasi prenne la dimension de la tâche à accomplir. Mais est-il vraiment l’homme de la situation ? Nous ne devrions pas tarder à le savoir.
MISE A JOUR
Vers 16 h, un twittos signale une information émanant du média CANAL SUPPORTERS qui avait relayé l’information de l’Equipe. Démenti de la garde à vue mais pas de la convocation par la police. Apparemment Romain Mabille nie avoir participé à cette altercation.
Il s’explique aussi dans Le Parisien Sports, où il indique avoir été mis en garde à vue selon la procédure, mais nie encore toute implication; Il entend en outre rester à sa place de président du CUP.
Ce matin avant notre première publication (8 h 58) nous avons demandé à M. Mabille son opinion. Aucune réponse à cette heure…