L’administration Trump en mettant Hamad Airport, situé au Qatar, dans la liste des aéroports non sécurisés, porte une fois de plus un mauvais coup à ce pays.
Les US ciblent le Qatar
Le dernier affront venant des US a du mal à passer à Doha, car il nie le professionnalisme des agents de sécurité de Hamad Airport. La décision de mettre Doha sur la liste des aéroports non sécurisés est avant tout un acte politique de l’administration Trump. D’une manière générale les US acceptent que le Qatar investisse des sommes considérables dans son économie mais continuent de considérer ce pays comme étant « dangereux ». Ceci n’est pas nouveau, dans un passé récent, le Trésor américain était parti en croisade contre le Qatar, l’accusant indirectement de financer le terrorisme international.
Les prochaines attaques viendront des européens
Les propos excessifs et déroutants du président turc contre les Pays Bas, l’Allemagne et les européens en général, vont entraîner des répercussions contre la Turquie et ses ressortissants installés en Europe. Il est temps que la campagne électorale se termine et que le calme revienne. Cette surenchère sera préjudiciable, si elle continue, aussi aux alliés de la Turquie et notamment au Qatar qui est le premier sur liste.
Les dirigeants qatariens ont tort de sous-estimer l’ensemble des éléments qui concourent à affaiblir l’image générale du Qatar. Il est incompréhensible que l’ambassade du Qatar aux US n’ait pas réussi à faire enlever Hamad Airport d’une liste politique dirigée en particulier contre les pays clés du CCG et donc du Qatar. Les qatariens doivent ouvrir leurs yeux quant à leurs relations avec les américains, elles ne sont plus équilibrées et respectueuses.