Il y a quelques temps un rapport indiquait qu’au Qatar, une partie importante de cette génération pourrait décéder avant la précédente. Un nouveau rapport annonce ce désastre mais il ne tient pas compte d’un sujet tabou au Qatar le burnout.
La sédentarité tue
Doha News indique dans un article de ce jour que la santé globale des qatariens se dégrade. Ceci serait pour l’essentiel de la responsabilité de leur façon de vivre. La sédentarité et l’alimentation seraient les deux facteurs de cette dégradation croissante. « A new report analyzing the health data of some 5,000 Qataris and longterm residents has painted a grim picture of the nation’s population as overweight, inactive and lacking Vitamin D.»
La sédentarité ne frappe pas uniquement le Qatar, c’est une maladie planétaire. Ce qui aggrave la situation du Qatar est que la population totale des « vrais qatariens » était au 28 février 2017 de 295 367 personnes. En solde positif entre les naissances et les décès d’environ 7 500 personnes par an. Or, prochainement cette croissance pourrait diminuer.
Les autorités qatariennes n’ont pour l’instant pas trouvé la solution à cette problématique. Un autre danger menace mais il est moins visible.
Le Burnout
Nous avons récemment signalé que l’élite qatarienne est en grand danger et aujourd’hui il n’existe pas d’accompagnement sur cette thématique. Comme pour le suicide, au Qatar il est tabou de parler du burnout. Or lorsqu’on rajoute aux maladies découlant de la sédentarité, les accidents parfois mortels des décès issus du burnout, la situation de la population qatarienne est des plus alarmantes à moyen terme.
En France l’INRS définit ainsi le burnout.
Le syndrome d’épuisement professionnel, ou burnout, est un ensemble de réactions consécutives à des situations de stress professionnel chronique dans lesquelles la dimension de l’engagement est prédominante. Il se caractérise par 3 dimensions :
- l’épuisement émotionnel : sentiment d’être vidé de ses ressources émotionnelles,
- la dépersonnalisation ou le cynisme : insensibilité au monde environnant, déshumanisation de la relation à l’autre (les usagers, clients ou patients deviennent des objets), vision négative des autres et du travail,
- le sentiment de non-accomplissement personnel au travail : sentiment de ne pas parvenir à répondre correctement aux attentes de l’entourage, dépréciation de ses résultats, sentiment de gâchis…
Les experts qatariens feraient bien de s’intéresser à ce sujet et mettre en place un organisme qui puisse accompagner les élites économiques en difficultés.