Le premier ministre du Qatar prend à bras le corps le développement économique de son pays, pour cela il pourra compter sur l’engagement perceptible des femmes qatariennes. En France l’investissement qatari sur le PSG devient moins solvable et le pire est sans doute à venir.
Le premier ministre du Qatar en première ligne
Le Qatar segmente les activités du secteur privé et initie des projets spécifiques pour les booster. Les services du premier ministre Cheikh Abdullah bin Nasser bin Khalifa Al-Thani sont en première ligne sur ce sujet.
Un premier ministre sur tous les fronts économiques, relance des services aux entreprises, plans de financements, mise à disposition d’unités de travail clés en mains, nouvelle loi sur l’arbitrage. Les uns après les autres tous les secteurs économiques seront touchés, la logistique, avec Jahiz1 Project les secteurs industriels tels que les produits chimiques, les plastiques, les matériaux en bois et l’électronique, avec Jahiz2 l’alimentation et les boissons…
Lui qui était un premier ministre discret, a compris que faire du surplace n’est plus possible pour son pays. Le développement du secteur privé devient sa priorité absolue car le Qatar doit échapper à l’emprise des hydrocarbures pour alimenter les caisses de l’état. Comme son émir, le premier ministre attend beaucoup de la population, il pourra compter sur l’engagement perceptible des femmes qatariennes.
La place des femmes dans la société qatarie
Les quelques avancées obtenues par les femmes qatariennes vont- elles résister au conservatisme toujours présent au Qatar. Il est clair que le rôle de la first lady Sheikha Jawaher bint Hamad bin Suhaim sera capital. Nous avons mis en valeur une initiative remarquable dans le cadre de la journée internationale de la femme au Qatar. A l’initiative de DCMF, Al Jazeera et le bureau de l’UNESCO à Doha, ces trois organisations ont voulu apporter leur éclairage sur le thème « les femmes font l’info ».
L’Ambassade de France au Qatar, représenté par Eric Chevallier, l’ambassadeur, assistait à cette célébration de l’engagement des femmes dans l’évolution du Qatar et a cette occasion a présenté un film réalisé par ses équipes. Le film retrace les témoignages de ces six femmes qatariennes qui évoquent leurs réussites, leurs ambitions et leur volonté d’aller de l’avant et de montrer l’exemple. Le film est visible en cliquant ICI. Sou-titré en français, il dure 7 minutes et permet de nous éclairer sur la condition des femmes qatariennes.
PSG quand l’émir confond amitié et intérêts du Qatar
Lors de notre revue de presse N°8 nous avions écrit : « … Si les résultats ont été honorables en France, le Paris Saint Germain se heurte au plafond de verre de la Ligue des Champions. Si personne ne peut préjuger de l’avenir, plusieurs éléments montrent que Nasser al Khelaifi a lui aussi atteint son plafond. La crise guette au PSG car les problèmes s’accumulent et le président du club n’a plus l’autorité pour les traiter. En France l’investissement qatari sur le PSG devient moins solvable et le pire est sans doute à venir.
L’amitié que porte l’émir Tamim bin Hamad al Thani à son « camarade de classe » Nasser al Khelaifi ne doit masquer la crise qui est apparue en fin de saison 2015-2016. Le nouveau cycle, pour rêver plus grand, aurait voulu que le président du PSG soit remplacé par un membre de la famille royale, pour apporter l’autorité qui manque dans le club parisien. On peut changer 10 fois d’entraîneur et faire venir les meilleurs joueurs du monde, si le club n’est pas structuré convenablement, il se heurte au plafond de verre qu’il a lui-même créé.
Joaan bin Hamad al Thani entouré par quelques grands professionnels du football pourrait, à nos yeux, porter le PSG du rêve à la réalité. La stratégie footballistique du Qatar repose sur la réussite du Paris Saint Germain qui en est le fer de lance. L’émir du Qatar doit prendre de la distance sur le sujet PSG, dans l’intérêt supérieur du pays qui a besoin de cette réussite du club parisien pour son tourisme et son image de marque.