Luc Frieden de ministre à administrateur, c’est ce qui s’appelle avoir de la suite dans les idées. Notre éclairage de la situation avec un zeste d’humour.
Un ministre qui veut se rassurer ?
«La BIL, qui est une banque d’une importance systémique pour l’économie luxembourgeoise, est désormais plus solidement positionnée pour l’avenir», avait déclaré Luc Frieden, le ministre luxembourgeois des Finances, c’était en octobre 2012. La vente de la Banque internationale à Luxembourg (Bil) était finalisée, la presse rapportait aussi les conditions « Après sa recapitalisation par Dexia pour 204 millions d’euros et les accords réglementaires, la banque luxembourgeoise passe entre les mains des Qataris de Precision Capital pour 90 % des parts et de l’État luxembourgeois, pour 10 %. Precision Capital exclut une fusion avec KBL, qu’elle détient également. »
Afin sans doute de vérifier de près le bon déroulement des objectifs affichés par PRECISION CAPITAL, société à capitaux qataris, l’ancien ministre, a été nommé président de la Bil et confirmé lors de l’AG du 29 avril 2016.
Auparavant il avait été nommé vice-président de la Deutsche Bank et président du conseil d’administration de Deutsche Bank Luxembourg en juillet 2014. Quelques mois plutôt le Qatar rentrait au capital de la Deutsche Bank. Evidemment ceci n’a rien à voir avec sa nomination.
La politique mène à tout, Luc Frieden de ministre des finances devient dirigeant de la BIL, c’est ce qui s’appelle avoir de la suite dans les idées. PRECISION CAPITAL participe ainsi au recyclage des hommes politiques, c‘est ce qui s’appelle du développement durable.