Les peuples européens pourraient bien se réveiller un matin en n’étant plus maitres de leur destin. Alors que Poutine et Erdogan rêvent de grandeur, Trump pourrait bien se transformer en un Ponce Pilate en détruisant l’Otan. Une fenêtre de tir politique pour Hollande, le chef de guerre.
Préparer la guerre pour ne pas la faire
Sommes-nous dirigés par des responsables politiques conscients de la nouvelle donne à la suite de l’élection de Donald Trump aux US ? On peut en douter !
Lorsqu’on regarde le comportement des dirigeants européens en matière de terrorisme, on sait maintenant qu’ils ont été incapables de s’entendre pour faire face à quelques centaines de terroristes éparpillés dans toute l’Europe. Ce comportement irresponsable a engendré des morts et des blessés, laissant ainsi les terroristes créer un climat de peur qui aujourd’hui tenaille plus d’un citoyen européen.
Le pire est sans doute devant nous, une Europe désarmée alors que Poutine et Erdogan rêvent de grandeur c’est une pure folie. Chacun sait que les US, depuis quelques heures, ont élu un président capable de se transformer en Ponce Pilate si on ne lui paie pas le prix de la protection, sous couvert de l’Otan. Trump c’est avant tout un marchand qui pense aux intérêts des siens et à qui on ne peut faire confiance.
L’heure n’est plus aux jérémiades car après la peur nous pourrions bien connaître la honte. Les peuples européens pourraient bien se réveiller un matin en n’étant plus maitres de leur destin. La défense de l’Europe doit être l’œuvre des européens eux-mêmes et si on veut éviter une guerre, il est urgent de la préparer. Tenant compte de la réalité militaire de l’Europe, le travail est immense et doit mobiliser des moyens importants.
C’est aussi l’heure de la vérité pour l’Allemagne, est-elle capable avec des pays comme la France, d’organiser cette défense européenne ou a-t-elle déjà choisit de mettre un genou à terre devant Poutine comme hier devant Erdogan.
La campagne électorale française pourrait bien dans les jours à venir offrir à Hollande, chef de guerre, le sujet qu’il attendait pour essayer de rebondir.