Le secrétaire d’État chargé du commerce extérieur, de la promotion du tourisme et des Français de l’étranger était à Doha au Qatar ce 5-9-2016, pour fortifier notre relation économique avec ce pays. Un secrétaire d’état au travail pendant que d’autres quittent le navire. Une ombre noire à son compte quand même, le cas Marongiu.
Réunion du Conseil d’investissement France – Qatar à Doha
Qatari Businessmen Association et l’Ambassade de France au Qatar ont profité de la venue du secrétaire d’État Matthias Fekl chargé du commerce extérieur, de la promotion du tourisme et des Français de l’étranger pour réunir le troisième conseil d’investissement entre la France et le Qatar.
Matthias Fekl était accompagné d’une vingtaine d’entreprises, grands groupes et PME, pour soutenir aussi notre offre, notamment dans le cadre de la préparation de la coupe du monde de football en 2022. Il s’est entretenu avec les ministres des finances, des transports ainsi que des municipalités et de l’environnement. Il a rencontré également le secrétaire général du comité d’organisation de la coupe du monde.
Pour sa part le porte-parole du Qatari Businessmen Association, Cheikh Hamad bin Faisal Al-Thani a déclaré que les lois qataries et françaises, ainsi que les accords signés entre les deux parties ont contribué à un investissement de plus de 20 milliards d’euros en France
En marge de l’événement, trois accords ont été signés
- Entre l’Université du Qatar et Dassault Aviation,
- Entre le Ministère de la santé publique, le groupe Sanofi Aventis et l’ambassade française au Qatar
- Et un accord de formation entre Alstom Transport et HEC Paris Qatar.
Matthias Fekl s’est déjà rendu plusieurs fois officiellement au Qatar pour ce type d’échanges. Un secrétaire d’état au travail pendant que d’autres quittent le navire. Notons toutefois qu’il a été incapable de régler le cas d’un patron de PME française emprisonné au Qatar depuis trois ans, Jean Pierre Marongiu, pour chèques sans provisions alors que son associé qatari avait vidé le compte. A ce jours les lois permettant cette gymnastique financière sont toujours d’actualité. La plus grande prudence et de rigueur pour les patrons de PME.
(Photo d’archives)