PSG fin de l’état de grâce pour Emery Unai

Passer de la câlinothérapie à la concurrence exacerbée pourrait bien déstabiliser le club parisien. Le nouvel entraineur du PSG a cru qu’il avait du temps devant lui, tel n’est pas le cas, or s’il chute il entrainera son président avec lui.

 

Le PSG a besoin d’un président à temps complet et d’un entraineur efficace

L’échec du club parisien face à Monaco ne passe pas. Ni l’entraineur, ni le président n’ont pris conscience à quel point à Doha ces défaites deviennent insupportables. Les espoirs créés par le développement du secteur du football, avec le PSG comme fer de lance, portés par une partie de la jeunesse qatarienne, ne peuvent pas être déçus. Or, le Qatar vient de perdre au niveau national contre l’Iran pour la qualification à la Coupe 2018 en Russie. Tout échec footballistique est une nouvelle blessure. Une grande partie des qatariens d’un certain âge commencent à être agacés par des discours non suivi des faits, alors que les sommes engagées sont importantes et que l’image du Qatar a été gravement atteinte à cause de la condition des travailleurs dans le pays pourtant semblable aux autres pays du Golfe.

Que voient-ils lorsqu’ils regardent le PSG ? Entre un président qui croule sous les responsabilités notamment à beIN Media Group et un entraineur qui prend plaisir à s’écouter, le PSG semble déstabilisé. Incapable de régler même la problématique de ses supporters. Ce club vient de passer de l’ère Blanc, un pratiquant de la câlinothérapie, à la concurrence exacerbée voulue par Emery Unai. Cet entraineur qui parlait de continuité et d’adaptations a changé tous les modes de lectures ne permettant plus de comprendre où va le PSG.

Et que dire du Mercato d’été 2016 ? Comme l’indique le media Les Echos : « Même le riche PSG l’a joué à l’économie. Le club de la capitale a certes dépensé 75 millions pour recruter Krychowiak (33 millions d’euros), Jesé (25 millions d’euros), Lo Celso (10 millions d’euros) et Meunier (7 millions d’euros). Mais il a récupéré 65 millions d’euros en cédant David Luiz (38.5 millions d’euros) à Chelsea, Digne (16.5 millions d’euros) à Barcelone, mais aussi Stambouli (10 millions d’euros) à Schalke 04. »

Emery Unai grand prédicateur de la communication n’a pas intégré qu’il n’est pas lisible. Le nouvel entraineur du PSG a cru qu’il avait du temps devant lui, tel n’est pas le cas, il est condamné à ne plus perdre, l’état de grâce est déjà terminé. S’il venait à être licencié dans quelques mois, pour mauvais résultats, comme il l’a été au bout de 6 mois au Spartak Moscou, il sait comment survivre. Celui qui aurait à rendre des comptes est bien le président du PSG et aucun fusible ne pourrait le protéger.