L’utilisation de la presse par le PDG de Qatar Airways, pour faire pression sur une société comme Airbus, montre un manque de sang-froid inquiétant pour l’avenir de Qatar Airways.
On n’est pas dans le Souq Waqif
En lisant les propos récent du PDG de Qatar Airways, concernant les Airbus A320 neo, comment ne pas être choqué. Si on peut comprendre son mécontentement par rapport à son plan de travail, il a reçu une réponse d’Airbus indiquant que d’ici fin juillet les problèmes en cours seraient réglés. Les menaces de prendre des Boeing à la place des Airbus nous ont un instant téléporté dans le Souq Waqif à Doha, un lieu où on négocie les achats touristiques. L’utilisation de la presse par le PDG de Qatar Airways, pour faire pression sur une société comme Airbus, montre un manque de sang-froid inquiétant pour l’avenir de Qatar Airways.
De provocation en provocations tout cela tourne à la ritournelle ridicule, surtout qu’il avait opéré de la même manière avec Boeing. Est-ce vraiment le rôle d’un PDG d’une très grande société comme Qatar Airways de prendre la presse à témoin pour « tacler » Airbus ? A trop vouloir en faire on finit par amoindrir sa fonction.