Le Mouvement des Entreprises de France (MEDEF) doit-il diriger la France en lieu et place des politiques élus par le peuple ?
Le vivre ensemble en France repose avant tout sur du collectif
Lorsque l’individualisation règnera en France aurons-nous encore besoin de politiques pour diriger le pays ? Au moment où on parle avec force du « vivre ensemble » est-il souhaitable d’affaiblir la partie collective qui nous rassemble ?
Le pacte social qui permettait d’espérer un progrès à partager, un espoir national, le renforcement des liens entre les différentes composantes du peuple français, un futur sans violences sociales, se meure par l’égoïsme de quelques-uns.
Combien de français n’arrivent plus à joindre les deux bouts pour terminer le mois, ont un ou plusieurs membres de leurs familles sans emploi et sans revenus, reculent le moment pour se soigner faute de trésorerie… Si l’édifice France tient encore, c’est parce que il reste encore assez de « collectif » pour ne pas sombrer.
La paresse intellectuelle et le manque de courage des politiques, élus par le peuple français, s’acoquinant avec une association patronale, représentant quelques dizaines de milliers d’individus, conduira inexorablement la France vers la destruction du tissu collectif qui nous unis. Cette attaque conduite depuis plusieurs décennies, par les représentants de quelques « donneurs d’ordres », détruit le tissu social français, le salariat et les petites et moyennes entreprises. L’exemple du système de « l’autoentrepreneur » étant le modèle de notre futur social, à savoir la fin du salariat et petites entreprises.
Le Mouvement des Entreprises de France (MEDEF) doit-il diriger la France en lieu et place des politiques élus par le peuple ? L’individualisation du droit social voulu et piloté par le MEDEF avec la bénédiction de quelques dirigeants politiques détruira ce qu’il reste du vivre ensemble, c’est la fin annoncée de la démocratie et des valeurs républicaines. Si Hollande n’arrête pas cette spirale de la destruction du vivre ensemble, nous vivrons alors dans une société au danger permanent.