Un scénario catastrophe pour la Coupe du monde 2022 au Qatar est-il encore envisageable ?

Jusqu’en mai 2016 le Qatar peut encore perdre la Coupe du Monde 2022. Après, les travaux des stades et d’hôtellerie seront trop avancés.

La conséquence immédiate serait le départ de 1 millions de travailleurs avec leurs familles. Un impact économique négatif dans l’immédiat mais par contre des avantages réels pour la population restante et notamment les qatariens. Un procès mémorable s’en suivrait qui pourrait durer une décennie.

 

Le Qatar pourrait-il être déstabilisé s’il perdait la Coupe de football 2022?

En 2008, le Qatar avait une population de 1 359 114 habitants. Si le Qatar perdait l’organisation de la Coupe du monde, cela aurait lieu sans doute en mai 2016. Conséquences, au mois de septembre 2016 la population reviendrait au niveau de 2008 avec le départ de plus d’un million d’expatriés. Un impact économique négatif dans l’immédiat mais par contre des avantages réels pour la population restante et notamment les qatariens. Quels travailleurs seraient touchés :

Actuel Sept 2016 Départs
Qataris 270 000 270 000 0
Indiens 610 000 390 000 220 000
Népalais 375 000 100 000 275 000
Philippins 255 000 90 000 165 000
Bangladeshis 235 000 80 000 155 000
Egyptiens 195 000 100 000 95 000
Sri-Lankais 110 000 40 000 70 000
Pakistanais 100 000 99 000 1 000
Syriens 54 000 53 000 1 000
Algeriens 27 500 24 000 3 500
Tunisiens 25 000 24 500 500
Britaniques 19 500 19 000 500
Marocains 18 000 18 000 0
Américains 13 000 12 000 1 000
Français 4 500 4 000 500
Autres nationalités 35 500 15 500 20 000
2 347 000 1 339 000 1 008 000

L’impact sur l’immobilier serait sans doute l’éléments clé, avec une disponibilité de logements sans précèdent et une possibilité de les faire évoluer vers l’accueil touristique. L’autre élément tout aussi important est le bien être de la population restante, notamment les familles qatariennes qui verraient disparaitre ces camps de travail improvisés autour de leur demeures. L’éducation nationale retrouverait un parc immobilier scolaire qui mettrait fin à une envolée des prix insupportables dans un pays qui parle tant d’enseignement.

A suivre…