C’est la conclusion d’un débat qui a eu lieu au Qatar, animé par le Centre de recherches sur la législation islamique et l’éthique (CILE). Au moment où les autorités du Qatar tergiversent sur l’évolution du droit du travail, ce message sera-t-il entendu ?
L’évolution du droit du travail au Qatar prend du retard
Les autorités qatariennes ont à plusieurs reprises indiqué que le droit du travail au Qatar allait évoluer. Mais les mois et les années passent sans que cette évolution touche les points qui posent de gros problèmes comme le système de la Kafala, véritable atteinte à la liberté puisque le salarié ne peut rien entreprendre sans l’autorisation expresse de celui qui le gère, la sortie du territoire, le travail des employés de maison … Il y a quelques jours, ces mêmes autorités laissaient entendre que tout cela allait évoluer, mais leur crédibilité a été sérieusement écornée.
Ces travailleurs expatriés viennent de recevoir un allié de poids, puisque une des conclusions d’un débat qui a eu lieu au Qatar, ces dernières heures, animé par le Centre de recherches sur la législation islamique et l’éthique (CILE) dit « les travailleurs ne devraient pas perdre leur liberté pour un morceau de pain.» Le Centre de Recherche sur la Législation Islamique et l’Éthique (CILE) est à l’avant-garde de la réforme et du renouveau de la pensée juridique et éthique islamique et des comportements en fournissant un cadre éthique durable pour faire face aux défis du monde contemporain. Inauguré en janvier 2012, le CILE est membre de la Faculté d’Études Islamiques du Qatar, affilié à l’Université Hamad Bin Khalifa au sein de la Fondation du Qatar.
Au moment où les autorités du Qatar tergiversent sur l’évolution du droit du travail, qui pourrait être effectif partiellement début 2018, ce message sera-t-il entendu ?