Victoire du PSG hier soir par 1 à 0, contre Lille qui jouait à domicile. Si le PSG est encore en rodage, Lille a manqué d’audace car à la 28e minute le parisien Rabiot a été expulsé. Le PSG 2015 -2016 est-il un « géant » ou, comme d’aucuns le pensent, un assemblage de « clans » qui travaillent ensemble parfois.
Une saison 2015 – 2016 qui démarre par un bon résultat pour le PSG
On commençait à parler d’une malédiction puisque depuis l’arrivée de Qatar Sports Investment (QSI) cette première journée se terminait par un échec. Or, malgré l’expulsion excessive de Rabiot à la 28e minute laissant le PSG à 10, Lucas a marqué le but qui a permis au PSG de briser cette soi-disant malédiction et surtout de marquer les premiers trois points de cette saison 2015-2016.
Renard, le nouvel entraineur de Lille a expliqué que son équipe a manqué d’audace, mais peut-être aussi qu’une réputation de « géant » précède le PSG et impressionne certaines équipes. Il est vrai que depuis l’arrivée de QSI, le battage fait autour des achats de nouveaux joueurs, a tendance à faire du PSG un « géant sur le papier ». Avec le départ de Cabaye d’aucuns disent même que le PSG devient de plus en plus QSI est de moins en moins français. Il est certain que parmi les joueurs participants le plus souvent aux matchs les sud-américains et les italiens forment l’ossature du PSG. Hier soir, le sourire radieux de David Luiz quand il a serré dans ses bras Lucas qui venait de marquer le but, était parlant. Le PSG des clans sera-t-il une équipe gagnante pour cette saison ?
On peut considérer qu’il existe de fortes probabilités qu’avec le recrutement de l’argentin Di Maria, le PSG, après avoir gagné pour cette saison 2015-2016 un des 4 trophées du football français, finira par gagner les trois autres. Mais, ce que nous avons vu hier soir ne permet pas de penser que pour le niveau européen le PSG fera des merveilles. Bien sûr, comme le dit ce matin Laurent Blanc, le PSG est en rodage, mais la question se pose de savoir s’il y a vraiment une unité dans cette équipe.
Observateur de ce club depuis quelques années, il semble qu’il devient de plus en plus QSI, c’est-à-dire qu’il n’y a que le résultat qui compte, et de moins en moins français, c’est-à-dire créateur d’un élan, « la « furia » française. Nasser al Khelaïfi, le président du PSG, va-t-il découvrir le « panache » à la française, certes il y a le recrutement de Di Maria mais pour reste nous demandons à voir.
Sur le papier le PSG parait un « géant », nous verrons en fin de saison, si dans la réalité il l’est vraiment ou comme d’aucuns le pensent, un assemblage de « clans » qui travaillent ensemble parfois.