Au Qatar le seul à décider c’est l’émir

Un organisme consultatif, la Shura, vient de demander de ne pas se presser pour modifier le droit du travail et le droit de sortie du territoire. Evidemment ceci n’a aucune valeur et le seul à décider est l’émir Tamim al Thani. Que fera- t-il ? Voilà des arguments de plus pour ceux qui demandent à revoter pour la Coupe 2022.

 

Si l’émir veut, il peut tout

L’image que donne le Qatar à la veille du deuxième anniversaire de la prise du pouvoir de l’émir Tamim est désastreuse. Même avec la meilleure volonté, les amis du Qatar, défenseurs sans relâche, auront du mal à pouvoir « cautionner » le report à une date indéterminée de la modification de la Kafala et de la sortie du territoire. Le 8 juin nous faisions part de la décision de la Shura, Conseil consultatif de confier à une commission, un travail d’approfondissement des éventuelles évolutions de la Kafala et de la sortie du territoire. Lors d’une nouvelle réunion de la Shura, son président a indiqué que rien ne pressait durcissant par certaines propositions encore plus les droits actuels.

Le Qatar qui se dit être victime d’une campagne « raciste et haineuse », concernant la Coupe du monde de football 2022, vient une fois encore de ne pas respecter ses engagements et portera seul la responsabilité de donner des arguments supplémentaires à ceux qui demandent à revoter pour la Coupe 2022.

Chacun sait que l’émir du Qatar est le seul réellement à décider dans ce pays, si l’émir veut, il peut tout, la balle est donc dans son camp. A lui de faire évoluer les textes concernant la Kafala et de la sortie du territoire et ne pas écouter les sornettes d’individus qui mènent le Qatar droit dans le mur et au banc de la société.