A l’avenir les femmes pourront être enceintes et continuer à travailler à Qatar Airways ou obtenir un congé. Cette décision émane de l’Organisation Internationale du Travail (OIT).
La direction de Qatar Airways montrée du doigt
Qatar Airways s’attendait à une condamnation de ses pratiques de gestion des ressources humaines par l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Elle venait récemment de supprimer du contrat de travail la demande de permission pour se marier ou changer son statut marital. Cette disposition avait été vivement contestée par des membres du personnel et dénoncée par la presse internationale. Mais il restait un élément de taille qui n’était pas réglé, à savoir, le licenciement automatique des femmes enceintes, sous couvert de leur protection. La Confédération internationale des employés du transport avait saisie l’OIT pour dire le droit. La décision vient de tomber.
L’Organisation Internationale du Travail (OIT) demande la suppression de cette clause particulièrement choquante et la modification du contrat de travail afin que le personnel féminin enceinte puisse continuer à travailler ou disposer d’un congé. L’OIT demande au Qatar de traduire cette disposition dans les textes législatifs et règlementaires. Pour vérifier son application rapide elle met en place un comité de suivi.
Le PDG de Qatar Airways qui ne cesse de se faire remarquer pour son interprétation des lois, devra sous peine de sanctions mettre en place dans les meilleurs délais ces nouvelles dispositions. L’image de marque du Qatar vient une nouvelle fois d’être écornée sur un sujet lié aux ressources humaines.
Par un étrange hasard cette décision tombe juste pendant le Slon du Bourget.