Les deux à la fois on me répond, mais la réalité s’avère plus complexe.
Dis-moi si tu maitrises ta langue maternelle et je te dirai ton avenir
Les jeunes qatariens vont- ils devenir étrangers sur leur propre sol ? Comment dans un pays wahhabite où l’arabe dans toutes ses subtilités doit être la base de l’enseignement, celui-ci est si peu maîtrisé ? La bataille des langues fait rage non seulement en France mais aussi au Qatar. Pourtant, comment un citoyen peut-il aspirer à des responsabilités, dans son pays lorsqu’il ne maitrise pas sa langue natale ? L’organisme qui gère l’éducation nationale au Qatar (SEC) se donne-t-il les moyens pour atteindre ses objectifs ? La pénurie d’enseignants peut-elle être réglée uniquement sous forme financière ? L’immiscions dans la vie privée des enseignants par le SEC va- t- elle trop loin ? Le tripatouillage des programmes par le SEC sous couvert de culture qatarienne ne pose- t- elle pas un énorme problème déontologique pour l’enseignant ? Peut-on apprendre à un étudiant quelque chose que l’on ne partage pas ?
En cours de rédaction …