A l’exemple des USA, l’Arabie saoudite a créé une coalition, mais c’est avant tout ce pays qui conduit le bal guerrier. Les bombes ne font pas de différence au sol entre les chiites et les sunnites.
L’aviation frappe à nouveau le Yémen
La difficulté des frappes aériennes, notamment sur des lieux habités comme les grandes villes yéménites, est que les bombes ne font pas de différence entre les chiites et les sunnites. Même si le renseignement américain est assez précis, les dégâts collatéraux seront nombreux. En deux jours, 39 civils ont été tués dont 6 de moins de 10 ans selon Amnesty International. Ces frappes, rappellent celle israéliennes à Gaza.
Elles devraient durer, car elles ont comme objet de freiner l’avancée des milices chiites Houthis. Mais l’efficacité de ces frappes reste à démontrer. Nous sommes seulement au deuxième jour et les milices chiites ont des raisons de plus d’accélérer le pas de la prise de nouveaux territoires du Yémen. Certains medias parlent du cessez-le feu demandé par l’ancien président Saleh, ce leader, ne sera entendu par aucune des parties. Le combat risque de durer et de s’envenimer à tout instant.
Nulle doute que si les Houthis revenaient dans leur territoire du nord, la coalition saoudienne et compagnie aurait alors deux autres adversaires face à elle, Al Qaida et l’Organisation de l’Etat islamique. Cette guerre on sait quand elle a commencé mais on ne sait quand et comment elle s’arrêtera.