De quelles marges de manœuvres disposent le roi Salman et son prince héritier Muqrin nouveaux dirigeants saoudiens. Un troisième homme est dans le circuit, Mohammed ben Nayef, il fait partie de la deuxième génération, celle des petits-fils du roi Abdelaziz dit ibn Saoud, fondateur de la dynastie.
La passation de pouvoir « fraternelle » a été respectée
En Arabie saoudite le pouvoir se passe de frère en frère ou demi-frère. Cette règle a été respectée, puisque dans l’ordre des enfants vivants et en capacité de diriger, fils du roi Abdelaziz dit ibn Saoud, fondateur de la dynastie, c’était autour du 25e, Salman de devenir roi et du 35e Muqrin comme prince héritier d’accéder au pouvoir. Muqrin étant le dernier des enfants vivants du roi Abdelaziz dit ibn Saoud.
Le roi Salman à 79 ans codirigeait depuis de nombreux mois l’Arabie saoudite, car son prédécesseur le roi Abdallah avait de graves problèmes de santé mais disposant de toutes ses facultés intellectuelles. On peut dire que dans l’immédiat rien ne vas réellement changer. Comme Salman a lui aussi quelques maladies incapacitantes, le roi Abdallah avait mis en place un successeur en cas de difficulté majeur ou incapacité totale de Salman devenu roi. Nous retrouvons donc un duo de demi-frères qui dirigent le pays. Dès le premier jour le roi Salman utilisant ses nouvelles prérogatives a désigné Mohammed ben Nayef deuxième prince héritier. A 55 ans le ministre actuel de l’intérieur est positionné pour un jour devenir roi. Sa nomination en tant que futur prince héritier marque l’entrée des princes de deuxième génération – les petits fils du roi Abdel Aziz, fondateur du royaume saoudien, dans la lignée de succession ces petits fils sont nombreux.
La lente évolution de la vie quotidienne des saoudiens
En cours
La politique étrangère de l’Arabie saoudite
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