Alors qu’il venait d’être reconduit à la tête de l’opposition chiite du Bahreïn pour 4 ans, Ali Salmane vient d’être arrêté par la police. Des fortes tensions sont palpables dans tout le pays dirigé par la minorité sunnite.
Les autorités bahreïnies durcissent la répression
A la demande de l’opposition chiite à Bahreïn, d’une monarchie constitutionnelle, les autorités sunnites répondent par la répression. Comme l’indique le média « Elwatan» « Face à la poursuite de la contestation, la dynastie Al Khalifa a alourdi les peines pour les auteurs de violences et introduit la peine capitale ou la prison à perpétuité en cas de morts ou de blessés. »
Alors qu’il venait d’être reconduit à la tête de l’opposition chiite du Bahreïn pour 4 ans, Ali Salmane chef du principal groupe « Al Wefaq », opposant au régime, vient d’être arrêté par la police. Si pour l’instant « on réprime en silence », l’affaire peut à tout moment devenir internationale. En effet l’implication des autres pays du Golfe sur le sol bahreïni dans le passé a montré qu’ils ne lâchent pas les dirigeants du Bahreïn de même confession. L’Iran chiite regarde cette affaire avec une extrême attention. La Ve flotte américaine siège dans les eaux du Bahreïn, comme le rappelle le media « Libération avec l’AFP ».Or même si les relations s’améliorent avec l’Iran, pour l’instant les USA ne bougent pas et laissent faire.
Voilà trois ans au moins que l’opposition malgré la répression ne cesse de manifester pour demander d’être associé à la gestion du pays. Mais pour « la dynastie Al Khalifa, le pouvoir ne se partage pas » Le printemps arabe ne passe pas par Bahreïn.
Affaire en cours et à suivre