Ce n’est pas par mégarde que le Qatar crée une loi fourre-tout où il mélange cybercriminalité et liberté d’expression. Il y a volonté expresse de contrôler les medias et les réseaux sociaux, en le noyant dans un texte sur la cybercriminalité, c’est la dérive dictatoriale.
Un amalgame savamment calculé
L’article du média The Peninsula intitulé « Thepeninsulaqatar» parle de la loi sur la cybercriminalité au Qatar. Il montre bien que c’est une loi fourre-tout qui met en péril le peu de liberté qu’il y a encore dans ce pays. Le Qatar essaie de ruser en mélangeant cybercriminalité et liberté d’expression. Avec quelques formules « vagues » dénoncées par Amnesty International, il pourra quand il le souhaite réduire au silence tout média ou tout individu qui s’opposera même d’une manière symbolique par exemple en « retweetant » à ses orientations. C’est une véritable dérive dictatoriale qui est mise en œuvre puisque les partis et les syndicats libres sont interdits et que la presse et les réseaux sociaux auront une épée de Damoclès sur leur tête.
Puisque la justice qatarie est « sous emprise du pouvoir » avec cette nouvelle loi n’importe quel individu, entreprise ou organisme public ou privé présent au Qatar peut être à tout moment victime de cette loi.