Lorsqu’en 1989 il a fini sa carrière syndicale nous sommes sortis du monde du grain à moudre pour arriver dans celui de la disette. Pour avoir travaillé plus de cinq ans à ses côtés, j’ai vécu là des années de luttes qui inspirent la fierté. Dédé, tu es sans doute au paradis des travailleurs déjà en train de négocier quelque chose pour quelqu’un, je te salue « vieux » camarade.
Avec lui faire du syndicalisme était si facile
Pendant une vingtaine d’année, il était sur mon chemin et pendant cinq ans je fus à ses côtés à la Confédération CGT FO. Je lui dois tellement que je pourrais écrire pendant des heures, mais ce n’est pas le lieu.
Juste quelques mots, « Dédé, tu es sans doute au paradis des travailleurs, déjà en train de négocier quelque chose pour quelqu’un, je te salue « vieux » camarade. » « Avec Gérard on ne t’a pas ménagé mais tu savais à quel point on t’appréciait. Dans le combat final de 1989 jusqu’au bout tu as pu compter sur nous alors que beaucoup t’abandonnaient. Je revois ce dernier sourire un peu triste quand tu m’as dit discrètement dans un couloir, il y a des choses qui ne doivent pas être mises sur la place publique, pense à l’organisation, on rend les armes « mon diable », c’est le surnom qu’il m’avait donné. »
Lorsqu’en 1989 il a fini sa carrière syndicale nous sommes sortis du monde du grain à moudre pour arriver dans celui de la disette. André Bergeron un homme qui inspirait confiance et qui a lutté pour améliorer le sort des travailleurs en France et dans le monde sans relâche.