Rattraper le retard en matière de défense nationale un enjeu majeur pour le Qatar.
Le point faible du Qatar son armée
Le Qatar est un pays à petite population. Avec le parapluie américain, le Qatar a négligé d’assurer sa propre défense ce qui le rend vulnérable et dépendant de la base américaine installée sur son sol. Sous l’empire de l’émir Hamad, c’est essentiellement des mercenaires qui assuraient la défense du pays, néanmoins une partie était native du Qatar sans en avoir la nationalité. L’émir Tamim al Thani marque une première différence avec son père auquel il a succédé, il a rendu obligatoire le service militaire pour les hommes de 18 à 35 ans à partir de 2014. Par vagues successives et pendant une période de 4 mois, un peu plus d’un millier d’hommes qataris à la fois apprennent le maniement du matériel militaire.
Le Qatar possède à ce jour des forces navales qui demandent certes à s’étoffer mais avec une ossature non négligeable. En matière de matériel terrestre d’attaque et de défense, le Qatar a complété son matériel un peu vétuste par des chars allemands de type Léopard 2 et va développer son système de défense avec des radars anti missiles « Raytheon » américains. Son plus gros problème réside aujourd’hui dans son armée de l’air, avec des matériels qui ne sont plus adaptés et pourtant particulièrement stratégiques. La commande de 24, plus une option de 12 Rafales devrait dans les années à venir renforcer sérieusement sa sécurité. Trois pays autour du Qatar sont particulièrement dangereux pour sa survie, l’Iran, les Emirats Arabes unis et l’Arabie saoudite.
En instituant un service national obligatoire pour les hommes et à terme pour les femmes, le Qatar confie en partie sa protection à ses propres citoyens. Il faut espérer que dans les 36 prochains pilotes formés par la France pour prendre possession des Rafales le nombre de qatariens soient importants.