La trahison de Trump envers l’Europe sonne le glas de l’Otan. L’Europe doit prendre en main son destin avec quelques alliés.
La trahison de la confiance donne raison à la méfiance (Dinho SENOU)
Le revirement des États-Unis sous l’administration Trump a laissé l’Europe dans une position précaire, nécessitant une réévaluation de ses alliances et de ses stratégies de défense. La trahison de Trump envers l’Europe sonne le glas de l’Otan. La Turquie, membre de l’Otan depuis 1952 avec son importance stratégique et sa capacité militaire, se présente comme élément important pour la sécurité et la défense européenne.
Ce samedi 15 mars, le président turc Recep Tayyip Erdogan a pris part à un sommet virtuel rassemblant une vingtaine de dirigeants alliés de l’Ukraine, organisé par le Royaume-Uni. Une invitation qui illustre la volonté de l’Europe de réintégrer la Turquie dans ses discussions.
Le Premier ministre britannique a affirmé qu’un groupe de pays occidentaux, appelé « coalition des volontaires », préparait un plan pour sécuriser l’Ukraine en cas d’accord de paix avec la Russie. La Turquie, qui soutient sans ambiguïté l’intégrité territoriale de l’Ukraine et lui a fourni des drones de combat, pourrait faire partie de ces pays. En tout cas, elle n’a jamais exclu une éventuelle participation, même si les conditions restent à définir.