Les 5 éléments principaux à prendre en compte : les vents de Santa Ana – un hiver anormalement sec – des températures élevées – une saison des incendies qui s’allonge et une urbanisation des espaces naturels.
Dimanche 12 janvier 2025
Ce soir le bilan s’alourdi à 24 décès, selon le service de médecine légale du comté de Los Angeles.
La Californie sort de deux années très pluvieuses qui ont créé une végétation abondante. Le terrain était propice aux incendies à cause de plusieurs éléments.
Le premier élément à prendre en compte ce sont les vents de Santa Ana. Ils proviennent de l’intérieur des Etats américains et sont réputés chauds et secs. Ils prennent de la vitesse et se réchauffent en dévalant les montagnes de la Sierra Nevada. Des rafales ont soufflé jusqu’à 160 km/h.
Deuxième élément un hiver anormalement sec : du 1er juillet dernier au 5 janvier, il n’est tombé sur le centre de Los Angeles que quatre millimètres d’eau, bien loin des normales de saison.
Troisième élément des températures élevées. En ce début d’hiver à Los Angeles, il fait autour des 20 degrés Celsius en milieu de journée.
Quatrième élément une saison des incendies qui s’allonge. Un récent rapport du Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE) conclut que le nombre d’incendies violents va augmenter de 14 % d’ici 2030, 30 % d’ici 2050 et 50 % d’ici la fin du XXIe siècle.
Enfin, ces incendies mettent en cause l’urbanisation d’espaces naturels liée au développement de la région de Los Angeles. Tous ces éléments montrent que cet incendie va continuer et qu’il se reproduira à nouveau.
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