Le président français dans une interview à France 2 et franceinfo mardi 23 juillet, a déclaré que le Nouveau Front populaire n’avait « pas de majorité » à l’Assemblée nationale.
On pourrait entendre dans les jours à venir la formule « Macron démission »
Ce 23 juillet 2024 en fin d’après-midi, le NFP annonçait avoir une candidate par consensus, au poste de premier ministre de la France et faisait part d’un nom : Lucie Castets. Quelques heures plus tard le président Macron rejetait cette candidature en indiquant que le Nouveau Front populaire n’avait « pas de majorité » à l’Assemblée nationale. Il faisait même référence à l’élection au poste de présidente de l’Assemblée Nationale de Yaël Braun-Pivet, la candidate du camp présidentiel alors que le candidat NFP était battu.
Il annonçait que d’ici le 15 août il n’y aurait aucune nomination, décrétant tout seul une sorte de pause politique, à cause des JO.
Ce camouflet pour le NFP restera- t- il sans réponse, cela serait bien étonnant ?
Ce 23 juillet au soir, on peut dire que Macron complique encore plus le jeu politique, au risque désormais de s’exposer directement. On pourrait entendre dans les jours à venir la formule « Macron démission ».
La réaction de la gauche ne c’est pas fait attendre, en particulier par la voix de Mélenchon: Le Président refuse le résultat de l’élection et veut nous imposer de force son nouveau Front républicain et nous obliger à renoncer à notre programme pour faire une alliance avec lui. Il n’en est pas question. Respectez le vote des Français. Il doit se soumettre ou se démettre !
Celle de Olivier Faure :
Le Front républicain n’est pas un programme, mais un réflexe démocratique. E. Macron tente un détournement coupable. Quand on convoque des élections au risque du chaos, on en respecte le résultat. Le déni est la pire des politiques. Celle qui conduit à la politique du pire.