L’Etat incapable, rien de nouveau. L’Industriel qui essaie de se donner les moyens pour sortir Atos de l’impasse provisoire. Et les pilleurs qui racontent tout et son contraire pour dévorer Atos à la découpe.
Une semaine où il faut garder son sang-froid chez Atos
Les salariés d’Atos vont tout entendre cette semaine. Demain c’est la publication de la négociation pour financer le futur de l’entreprise. On parle de 2,750 milliards sur deux ans face à un chiffre d’affaire sur la même période de plus de 20 milliards.
De quoi parle- t- on lorsque on évoque les emprunts d’Atos. Les échéances à venir de ses emprunts sont les suivantes :
- le prêt à terme A (term loan) de 1,5 milliard d’euros, arrivant à échéance en juillet 2024, qui prévoit une option d’extension de 6 mois additionnels jusqu’en janvier 2025, dont Atos dispose selon des conditions usuelles (notamment absence de cas de défaut et paiement de la commission d’extension) ; il convient de préciser qu’à ce jour il n’existe pas de cas de défaut en cours, puisqu’au regard du droit français, les cas de défaut liés à la désignation d’un mandataire ad hoc ou à l’ouverture d’une procédure de conciliation sont réputés non écrits ;
- l’emprunt obligataire (obligation échangeable) de 500 millions d’euros arrivant à échéance en novembre 2024 ;
- l’emprunt obligataire de 750 millions d’euros arrivant à échéance en mai 2025.
La facilité de crédit renouvelable (RCF) de 900 millions d’euros arrivant à échéance en novembre 2025 devrait être reconduite ainsi que l’affacturage.
On parle donc de 2,750 milliards sur deux ans face à un chiffre d’affaire sur la même période de plus de 20 milliards.
Tout est encore possible, le meilleur comme le pire. L’Etat incapable, rien de nouveau, il aurait beaucoup à perdre en matière de sécurité sans compter des milliers d’emplois détruits. L’Industriel Onepoint qui essaie de se donner les moyens pour sortir Atos de l’impasse provisoire et qui vient de recevoir du renfort pour une solution viable et française pour l’intégralité de l’entreprise. Et les pilleurs qui racontent tout et son contraire pour manger Atos à la découpe. Une semaine où il faut garder son sang-froid chez Atos.