Atos est une entreprise française stratégique intervenante dans des domaines très sensibles, comme le militaire et le nucléaire, après l’échec du sauvetage de ses activités cyber par Airbus, la seule solution est la nationalisation .
Il faut sauver le soldat ATOS sans attendre
Le gouvernement français incitait Airbus a reprendre les activités cyber d’ATOS en difficulté financière. Or, Airbus vient de jeter l’éponge estimant que ces activités ne font pas partie de son cœur de métier et ne croyant pas à leur rentabilité.
Récemment Daniel Verwaerde, l’ancien administrateur du Commissariat à l’Energie atomique (CEA), a adressé une note à l’Elysée l’incitant à envisager un « plan de sauvetage d’Atos alternatif ».
L’affaire devient urgente
L’entreprise croule sous une dette de plus de 3,5 milliards d’euros et elle comptait sur cette vente pour se renflouer. Pour éviter la faillite, le groupe a scindé ses activités et organisé une sorte de vente à la découpe. Le chef de file des députés Les Républicains, Olivier Marleix, a critiqué « le démantèlement d’Atos » avec la vente à Kretinsky, et appelé à « une nationalisation temporaire ». La vente à Kretinsky a échoué et tant mieux. Atos est une entreprise française stratégique intervenante dans des domaines très sensibles, comme le militaire et le nucléaire, après l’échec du sauvetage de ses activités cyber par Airbus, la seule solution est la nationalisation .
Il ne faut pas perdre de temps, une activité stratégique est en jeu ainsi que des milliers d’emplois en cas de faillite le gouvernement sera tenu pour responsable.