Milan Kundera avait choisi la France, où il s’est définitivement installé en 1975, comme seconde patrie.
Communiqué de presse : France Diplomatie
La ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a appris avec une grande tristesse la nouvelle du décès de Milan Kundera et présente ses plus sincères condoléances à son épouse Véra, sa famille et ses proches.
Avec la disparition de Milan Kundera, le monde des lettres perd l’un de ses plus éminents représentants et la France comme la République tchèque l’une de leurs principales autorités intellectuelle et morale.
Ardent défenseur de la culture comme rempart contre le totalitarisme, il n’aura eu de cesse d’interroger, après l’échec du printemps de Prague, l’histoire mouvementée des pays d’Europe centrale, cet « Occident kidnappé » qu’il voulait affranchir de son asservissement.
Milan Kundera avait choisi la France, où il s’est définitivement installé en 1975, comme seconde patrie. Il s’est toujours voulu avant tout romancier. Auteur de L’Insoutenable légèreté de l’être et de nombreux très grands romans, il a reçu, pour l’ensemble de son œuvre, le grand prix de littérature de l’Académie française en 2001. Rare écrivain à voir son œuvre publiée dans La Pléiade de son vivant, il aura profondément marqué la littérature mondiale de son empreinte et contribué au rayonnement de la langue française dans le monde.
L’ensemble du pôle ministériel salue sa mémoire avec émotion et un profond sentiment de reconnaissance.