Il fallait une étincelle pour mettre le feu partout en France et en particulier à Marseille, la mort de Nahel est cette étincelle.
La Préfecture de police du 13, a appelé à quitter le centre-ville
Le Covid-19 et l’inflation ont été des accélérateurs terribles de pauvreté. Depuis les émeutes de 2005, les quartiers se sont encore fortement dégradés. Voici ce qu’on pouvez lire sur le Tweeter de la préfecture de police des Bouches du Rhône, ce soir vers 21h : « De nombreux groupes violents sont toujours présents en centre-ville de Marseille. Ils sont régulièrement dispersés par les effectifs de police, 42 interpellations. Quittez le secteur et laissez les policiers travailler. »
Il y a 4 jours, Macron se félicitait d’avoir restauré la sécurité à Marseille, ce soir c’est le chaos. Véritable chaos en cours, ce 30 juin 2023. Des magasins sont pillés. Des policiers ont été blessés. La Préfecture appelle à quitter le centre-ville.
Les émeutes se déroulent aussi dans d’autres villes
– Les émeutes ont fait un mort : un jeune homme de 20 ans est tombé d’un toit à Rouen.
– Le pronostic vital d’un homme est engagé suite à un tir de LBD du RAID à Mont-Saint-Martin en Lorraine.
– Quelques tensions depuis 21h à Lyon, Montpellier ou vers la Concorde à Paris sont le fait de militants de gauche venus en manifs spontanées, slogans anti-police.
– Cet après-midi, le centre de Strasbourg était pillé et noyé dans les fumées des lacrymos.
– Nouveauté ce soir. Des petites manifs sauvages organisées à Lyon ou à Paris, contre la police avec des slogans anarchistes. Pas de jeunes des quartiers. Et pendant ce temps là voici ce que disait Emmanuel Macron ce matin : « On a le sentiment parfois que certains vivent dans la rue les jeux vidéo qui les ont intoxiqués« , appelant à « l’esprit de responsabilité » des grandes plateformes des réseaux sociaux #AFP
Jean-Luc Mélenchon lui appelait à « ne pas toucher » aux écoles, bibliothèques ou gymnases, « notre bien commun ».
L’insécurité semble gagner toute la France, une inquiétude dangereuse, certains pourraient se faire justice s’ils se sentaient menacés.