Ces deux personnages politiques ne croient pas aux corps intermédiaires, ils se sont répartis les rôles mais la finalité est la même, réduire les droits sociaux pour augmenter la part du capital.
Servitude et souffrance
Depuis mai 2017 Macron et ses premiers ministres successifs n’ont eu de cesse de diminuer ce que les salariés avaient acquis pour améliorer leur sort au travail en particulier sur les conditions de travail. Jean Jaurès disait « Le travail devrait être une fonction et une joie. Il n’est bien souvent qu’une servitude et une souffrance. »
Depuis la crise sanitaire du Covid bon nombre de travailleurs s’interrogent sur leur vécu au travail. La crise a affecté la santé des travailleurs, directement ou non. Une partie importante d’entre eux déclarent une augmentation des troubles du sommeil et des douleurs, surtout dans les métiers avec un recours fréquent au télétravail et les métiers essentiels au travail.
Les ressources humaines ont été incapables de résister, au sein des lieux de prises de décisions, face aux actionnaires qui souhaitent améliorer leurs marges. L’immédiat a été privilégié au long terme. La réponse des travailleurs a été d’abord le désengagement, puis la maladie et enfin la démission.
Si certains actionnaires se sont enrichis d’autres ont tout perdu. Plus grave encore, des secteurs importants de l’économie n’attirent plus les salariés, empêchant parfois une augmentation de la production alors que les carnets de commandes sont pleins.
Le duo politique à la tête de l’état français, Macron et Borne n’ont rien à offrir aux travailleurs, ils contribuent à leur servitude et souffrance. Ce duo porte la lourde responsabilité du chaos qui s’installe dans le pays en particulier avec une réforme des retraites injuste et inopportune. A lieu de se rendre compte des dégâts occasionnés dans le monde du travail depuis 2017, ils contribuent et continuent la descente aux enfers entrainant au fond la France tout entière.
Il faudra bien un jour ou l’autre se poser la question de la responsabilité des dirigeants politiques, élus ou désignés, et leur demander des comptes lorsqu’ils bafouent la notion même de démocratie, non seulement par le vote mais aussi pénalement.