Les divisions de la CGT sont un mauvais signe pour les travailleurs français en plein conflit sur la réforme des retraites, le rejet du rapport d’activité par les syndicats ne préjuge toutefois pas de la suite pour la nomination du remplaçant de Martinez.
Depuis sa création en 1895 la CGT a souvent vécu des drames internes
A force de se diviser, la puissante CGT est devenue la deuxième organisation syndicale, faisant fuir entre 1945 et 1947, les syndicats affiliés à Force Ouvrière, les enseignants, les cadres.
Ces divisions, souvent à cause des orientations politiques de la tête de la confédération CGT, ont affaibli pour le malheur des travailleurs, la puissante organisation syndicale à l’origine des grands acquis du droit social français.
Le désastre continue en ce mois de mars 2023, au 53e congrès confédéral, puisque le rapport d’activité du dernier mandat vient d’être rejeté par les syndicats de base à 50,32% des suffrages exprimés. Certes c’est un désaveu pour Philippe Martinez qui avait annoncé son départ mais aussi pour l’ensemble du bureau confédéral dont fait partie Celine Verzeletti depuis 2015 qui aspire à remplacer Martinez à la tête de la CGT.
Philippe Martinez avait compris les difficultés à venir et avait sollicité Marie Buisson, secrétaire générale de la fédération de l’enseignement, de la recherche et de la culture, pour présenter sa candidature pour le remplacer.
Un troisième candidat souhaite diriger la CGT, le secrétaire général de l’Union départementale des Bouches-du-Rhône, Olivier Mateu, un excessif qui n’est à la hauteur de la problématique selon moi.
Les divisions de la CGT sont un mauvais signe pour les travailleurs français en plein conflit sur la réforme des retraites, le rejet du rapport d’activité par les syndicats ne préjuge toutefois pas de la suite pour la nomination du remplaçant de Martinez. En effet, se sont les structures de l’organisation qui vont voter, Unions départementales et Fédérations (CCN) et une bonne surprise est encore possible.