Ce jour était attendu depuis longtemps, le syndicalisme est le moyen d’expression des travailleurs, il a construit avec le temps l’édifice social français qui permet de vivre ensemble sans violences.
Les travailleurs doivent être partie prenante dans leur travail, la verticalité a montré ses limites
Cette année 2023 pourrait être historique pour le monde du travail et en particulier pour les organes qui s’expriment en leur nom, les syndicats. Après les journées de manifestations de janvier et février, voici arriver les grèves de mars. Dans l’unité syndicale, contre la réforme des retraites Macron – Borne -Dussopt, le syndicalisme français, original en Europe, veut mettre fin à la destruction de l’édifice social acquis de hautes luttes par nos anciens.
Une lutte sociale avec des incidences politiques, les gouvernants actuels ont montré leur incompétence à justifier une réforme des retraites, allant jusqu’au mensonge public, montrant ainsi leur peu de considération pour le peuple français. Depuis le début de son mandat en 2017, Macron a méprisé les syndicats représentants des travailleurs, il vient de montrer à nouveau son cynisme envers le peuple de France.
Au moment où le sens du mot travail interroge, il devient urgent que les travailleurs soient partie prenante dans leur travail, la verticalité a montré ses limites, tant dans les entreprises que par les dirigeants politiques.
Macron et son gouvernement doit être attentif dans les jours à venir. Les provocations qui émanent de nombreux ministres et du président de la république par son attitude, voulant déjà passer à autre chose, montrent qu’il n’ont pas compris ce qu’il se passe en France en ce mois de mars 2023.
S’attaquer depuis 6 ans à l’édifice social français n’a jamais été le mandat que le président Macron a reçu par le peuple. Être élu ne justifie aucunement de ne pas être à l’écoute du peuple français et en particulier des forces vives de la nation.
Dans les heures et les jours à venir, les forces de l’ordre, garants de la paix intérieure, auront à faire un choix dramatique, assister la caste dirigeante où s’associer à la majorité des français qui remettent en question la destination de l’exercice du pouvoir actuel.
Que se passe- t- il sur le terrain
21h00 : l’intersyndicale annonce deux nouvelles journées de mobilisation, dont une samedi 11 mars.
20h15 : Selon la CGT : 3,5 millions dans toute la France ! Un record.
20h00 : 8500 personnes à Auxerre, hausse de 70% par rapport au samedi 11 février.
19h45 : 700 000 personnes à Paris ! 245 000 à Marseille ! 120 000 à Toulouse ! 100 000 à Nantes, Bordeaux et Lille !
19h30 : Journée historique, 30 000 personnes au Mans.
19h15 : À Château-Thierry, la rue Carnot est pleine, comme rarement.
19h00 : Blocage de la zone industrielle de Châtellerault (86100).
18h45 : Plusieurs fourgons de gendarmerie déployés devant Tolbiac (Paris).
18h30 : À Orléans, foule dense, 30 000 personnes dans le cortège.
18h15 : Grosses tensions en cours sur la Place d’Italie entre manifestants et policiers.
18h00 : 100 000 personnes dans les rues de Lille. Avec une hausse de 42% par rapport aux précédentes journées de mobilisation.
17h45 : Rodez, parapluies à perte de vue. 25 000 personnes (+72%) ont bravé des averses continues pour montrer leur détermination.
17h30 : 12 000 personnes dans les rues de Nevers contre la retraite à 64 ans, 2 000 de plus que le 16 février.
17h15 : À Metz, 17 000 personnes.
17h00 : À Strasbourg, 30 000 personnes dans les rues.
16h30 : 35000 manifestants à Valence.
16h15 : A Abbeville, ce sont les commerçants et artisans qui tiennent le rond-point contre la retraite Macron : 15 boutiques ouvertes sur 300 ! Avec, même, un vendeur de piano qui a installé le sien, au milieu du carrefour.
16h00 : On était au moins 10000 cet après-midi à la Rochelle… Je ne me souviens pas avoir vu autant de manifestants dans cette ville.
15h45 : Du monde dans les rues de Saint-Quentin contre la retraite à 64 ans.
15h30 : C’est parti à Paris ! Les manifestants battent le pavé boulevard Raspail ! Les boulevards sont plein, ça s’étend sur des centaines de mètres !
15h00 : 25 000 manifestants à Poitiers, presque deux fois plus que le 31 janvier.
14h00 : A Lyon avec les militantes du syndicat CFDT Services du Rhône qui poussent un cri du coeur dans la bonne humeur pour dire non à cette réforme des retraites injuste ! « Nous on veut vivre, pas juste survivre ».
13h30 : 50 000 personnes dans les rues de Lyon.
13h00 : 39 universités et écoles bloquées : Amiens Angers Besançon Brest Caen Clermont Grenoble La Rochelle Lille 2 Lille 3 Limoges ENS Lyon Lyon 2 Lyon 3 Nantes Nanterre Paris 8 Pau Poitiers Rennes 2 Rouen Saint-Etienne Strasbourg Tours.
12h50 : À Saint-Claude, ça gronde au pied des montages. 1200 personnes (hausse de 70% par rapport au 7 février). Les jeunes du collège et du lycée bloqués ont rejoint les travailleurs pour bloquer le pays.
12h45 : Manifestation gigantesque à Marseille contre la réforme des retraites.
12h30 : À Nantes, les cheminot•es de Nantes votent la reconduction de la grève.
12h20 : Grève des cheminots à la Gare de Lyon à Paris.
12h15 : Des employés de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle manifestent contre la réforme des retraites devant la porte 17 du terminal 2E.
12h10 : À Brest, une foule dense de 40 000 manifestants s’élance. Ici aussi, le niveau de mobilisation dépasse toutes les précédentes journées.
12h00 : Foule ultra-compacte dans la manifestation à Dole. Plus de 6000 personnes.
11h45 : 900 personnes à Romans-sur-Isère.
11h30 : Mobilisation exceptionnelle pour Castres Tarn.
11h15 : A Privas, les records sont battus ! Plus de 3 000 personnes.
11h00 : une foule importante déferle ce matin dans les rues de Clermont-Ferrand contre la retraite à 64 ans.
10h45 : Forte mobilisation en Seine-Maritime, plus de 10.000 manifestants à Rouen.
10h30 : Le pont VII Bis complètement bloqué au Havre. Quatre points de blocages dans la ville, autour de la zone industrielle.
10h15 : Au nord de Strasbourg, syndiqués et gilets jaunes bloquent par un rond point stratégique de la ville.
10h00 : Blocage de l’entrepôt Amazon à Strasbourg, par le collectif « On crèvera pas au boulot »
09h45 : À Béthune, les grévistes bloquent l’entrée et la sortie de l’autoroute. Partout en France la grève est très suivie.
09h30 : Le rond-point de la Chimie à Tavaux est bloqué ce matin. Il donne accès aux industries chimiques du secteur.
09h00 : Devant la centrale nucléaire de Saint-Alban, un barrage filtrant et un bouchon de plusieurs kilomètres.
08h45 : Retraites : le ministère de l’éducation annonce 30 à 35 % d’enseignants en grève, les syndicats tablent sur 60 %.
08h30 : Blocage des deux ronds-point pour accéder à l’autoroute A9 à Perpignan-sud et Rivesaltes.
08h00 : La démocratie ce n’est pas un vote tous les 5 ans, ni un blanc seing. on a une expression massive du monde du travail et on a un gouvernement et un président qui nous donnent le sentiment qu’ils attendent que ça passe
07h30 : Blocage du périphérique à Caen. Au moins cinq points de blocage dans la ville notamment des routiers (zones commerciales, ronds-points).
06h30 : La police réprime le blocage du dépôt de bus RATP Lagny à Paris. Plusieurs grenades lacrymogène utilisées contre les grévistes.
05h30 : Les expéditions de carburants bloquées dans toutes les raffineries, selon la CGT.
05h00 : Le port de Lille, 3ème port fluvial interne de France, est bloqué.
04h45 : route de Saint-Louis vers Saint-Pierre, la Réunion. De nombreux rond-point déjà bloqués par syndicats et Gilets Jaunes.
04h30 : Le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, prévoit que plus de 60 % des enseignants du premier degré seront grévistes mardi, dans les écoles maternelles et élémentaires.
04h15 : Valenciennes : Blocage de la zone industrielle (Stellantis SKF).
04h00 : La Fédération Nationale des Transports et de la Logistique Force Ouvrière-UNCP a appelé dans un communiqué « l’ensemble des conducteurs routiers à se mettre à l’arrêt à partir du dimanche soir 5 mars 22h00 », ajoutant que les arrêts de travail seront ensuite reconduits « le 6, 7 mars ».
03h45 : Depuis 3h du matin, blocage de l’Université de Pau. Quand les étudiants s’allient avec les travailleurs.
03h30 : Pour la sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, quatre rassemblements sont prévus le mardi 7 mars 2023 dans la Vienne : à 10 h à Châtellerault, Loudun et Montmorillon, et à 14 h à Poitiers.
03h15 : Sous l’effet des blocages de rond-point et opérations escargot des syndicats et des Gilets Jaunes, à 8h30, l’artère autoroutière de Saint-Pierre, l’une des plus importantes de La Réunion, est quasiment déserte.
03h00 : Cette journée de grève pourrait être celle d’une longue série. « L’objectif est clair » expliquait il y a quelques jours sur BFMTV, Rémi Aufrère-Privel, représentant national du syndicat UNSA Ferroviaire: mener 10 jours de grève d’affilée et bloquer Paris au moins deux week-ends.
02h30 : les avitailleurs ou « pompistes du ciel », chargés d’approvisionner les avions, sont également appelés à la grève dans les aéroports de la France entière
02h00 : Hier : après une heure de réunion, les syndicats enseignants ont quitté lundi la table des négociations sur la partie « pacte » de la hausse des rémunérations des enseignants, qui prévoit de nouvelles missions, dénonçant « un alourdissement de la charge de travail ».
01h30 : Olivier Besancenot annonce que l' »on va rentrer dans le dur du sujet ». Le porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste a encouragé le mouvement syndical contre la réforme des retraites à se « durcir ».
01h15 : À partir du 6 mars, pour tout nouvel abonnement souscrit au Le Média, le 1er mois est reversé à une caisse de grève.
01h00 : Les salariés de Mediapart ont majoritairement décidé de montrer concrètement leur soutien à la grève générale contre la réforme des Retraites : tous nos articles sur le sujet sont en accès libre et rien de neuf ne sera publié dans la journée de mardi.
0h45 : Les trois sorties menant à la rocade sont bloquées, à Rennes.
00h30 : Plus de 200 étudiants de l’université Rennes 2 ont commencé à bloquer la route de Lorient (N24). Des routiers sont attendus pour leur prêter main forte.
00h15 : Les trois usines d’incinération parisiennes sont bloquées par des égoutiers, éboueurs et énergéticiens. Pour rappel les éboueurs entrent en grève reconductible aujourd’hui.
00h00 : Le port de Gennevilliers, premier d’Île-de-France, est bloqué par l’intersyndicale contre la réforme des retraites.
Sur le même thème
Le 16 février 2023, manifestations et grèves interprofessionnelles