Alors que l’Assemblée nationale montre une image pitoyable de la démocratie, les syndicats dans la rue crient : Non au départ à la retraite à 64 ans et non à l’allongement de la durée de cotisation.
Un seul homme ne peut imposer sa vision de la République à coups de 49-3
Les français expriment leur désaccord avec la réforme des retraites proposée par le gouvernement ce 7 février 2023 comme ils l’ont fait le 31 janvier 2023 et le 19 janvier 2023. Les revendications sont claires, non au départ à 64 ans et non à l’allongement de la durée de cotisation.
Plus tard, lorsque le trio Macron, et ses deux marionnettes, Borne, Dussopt, aura retiré son néfaste projet, il faudra mettre sur la table les nombreuses autres revendications comme l’augmentation des salaires, l’amélioration des conditions de travail, l’accès aux soins pour tous, une meilleure répartition des richesses, de vrais emplois …
Voici donc l’état des lieux de ce qui remonte du terrain :
Les politiques, les dirigeants de l’Etat français, le Parlement, se dirigent vers une République autoritaire bafouant la démocratie. Il revient à la rue de se faire entendre avant qu’il ne soit trop tard. Cette semaine deux journées d’actions sont prévues, ce mardi 7 février et samedi 11 février. Il faudra comptabiliser les deux jours pour avoir le nombre global.
RENDEZ VOUS EST DONNE POUR SAMEDI 11 FEVRIER 2023.
19h30 : Les syndicats estiment qu’il y a eu plus de personnes que le 19 janvier et moins que le 31 janvier.
19h00 : Manifestation impressionnante de plus de 70 000 personnes à Lille.
18h30 : Manifestation à Paris, les syndicats annoncent 400 000 personnes.
18h15 : À Évreux, ville de 50 000 habitants, il semble que toute la ville soit descendue dans les rues pour exiger que Macron batte en retraite.
18h00 : 4 800 manifestantes et manifestants ont battu le pavé à Lons-le-Saunier
17h30 : CFDT : « Le socle de cette réforme est une injustice flagrante avec le recul de l’âge légal. Les rustines que pose le gouvernement pour trouver un compromis politique ne changent rien sur le fond. »
17h00 : 11 000 personnes à Pau, ambiance festive, la joie de se rencontrer, l’espoir de gagner
16h30 : FO : 400 000 à Paris, la suite samedi sur cette semaine nous ferons plus que le 31 janvier vive FO
16h00 : A Lyon, aujourd’hui encore, la manif contre la réforme des retraites est massive et déterminée.
15h45 : « 64 ans c’est non ! » À Amiens, la rue toujours mobilisée pour donner une leçon de démocratie à Macron !
15h30 : Premières tensions et charge au sein du cortège après la dégradation d’un Macdonald. Des banderoles confisquées par la police.
15h15 : À Évreux, ville de 50 000 habitants, il semble que toute la ville soit descendue dans les rues pour exiger que Macron batte en retraite.
15h00 : « On est là ! Même si Macron ne veut pas, nous on est là ! » Le chant des Gilets Jaunes retentit dès le début de la manifestation à Paris.
14h45 : Manifestation massive à Besançon.
14h30 : À Metz, c’est blindé, plus aucun espace pour circuler.
14h15 : Plusieurs milliers de manifestants ont défilé ce mardi sur l’île de la Réunion contre le projet de loi du gouvernement.
14h00 : Place de la République à Strasbourg, du monde absolument partout. Le peuple s’élance avec un objectif : faire plier Macron.
13h45 : 15 000 personnes dans les rues de Rouen dont beaucoup de jeunes, comme partout en France.
13h30 : 25 000 personnes à Rennes pendant que l’université montre la voie de la lutte à toute la jeunesse du pays.
13h15 : 8 000 participantes et participants à Laval pour exiger le recul de l’injuste retraite à 64 ans et imposer un vrai progrès social : la retraite à 60 ans.
13h00 : 15 000 personnes à Clermont-Ferrand.
12h30 : 5 000 personnes dans le cortège de Castres contre la retraite à 64 ans !
12h15 : 40 000 personnes à Grenoble, déter et solidaire
12h00 : Philippe Martinez appelle à des mobilisations «plus dures, plus nombreuses, plus massives»
11h45 : Toulouse forte mobilisation 80 000 personnes dans la manifestation selon les syndicats.
11h30 : Marseille journée noire de monde dans la manifestation.
11h15 : Ambiance enflammée à Nice où le cortège est encore une fois massif.
11h00 : Départ du cortège ce matin à Tarbes.
10h45 : « Faut la laisser tomber, elle n’est pas utile cette réforme imposée nous prend pour des imbéciles ». À Dieppe le soleil monte le cortège, la colère et l’humour aussi.
10h30 : Des barricades en feu ont été érigées près de l’université Rennes2, où des étudiants sont mobilisés contre la réforme des retraites.
10h15 : Les Rosies d’@attac_fr devant l’Assemblée Nationale, comme un prélude à une nouvelle mobilisation historique.
10h00 : Philippe Martinez : «On a affaire à un président de la République qui veut, par ego surdimensionné, montrer que lui, il est capable de faire passer une réforme».
09h45 : À Reims, le cortège va partir dans quelques minutes, il y a du monde.
09h00 : Grève du 7 février : un pic de plus de 400 km de bouchon en Ile-de-France à 9h
08h45 : Ça bloque au lycée Sophie Germain, dans le 4e arr de Paris. Blocage de Tolbiac à l’ouverture de la fac ce matin. Quelques dizaines d’étudiants bloquent les ascenseurs. Blocage filtrant en cours à la fac de Clermont-Ferrand.
08h30 : Premier constat de la journée du 7 février : Les lycées et les universités rentrent dans la lutte.
08h20 : Paris, intervention de la police pour tenter de débloquer le lycée Racine bloqué par les lycéens.
08h15 : Mobilisation du 7 février : entre 75% et 100% des grévistes chez TotalEnergies, selon la CGT.
8h00 : Intervention de la police pour débloquer l’université Lille 2
07h45 : Marrée humaine bloquant le lycée de cachan contre la réforme des retraites !!!
07h30 : Martinez CGT : « Les Français sont acquis à la cause de l’opposition de cette réforme. Ils soutiennent les grèves et ne verraient pas d’inconvénient aux blocages », sur RTL ce matin.
07h15 : Blocage de la faculté de Lettres à Mulhouse ! Après Strasbourg, Rennes, Lille et Toulouse, les étudiants mulhousiens rentrent dans la danse.
07h00 : Plusieurs centaines de dockers, raffineurs et travailleurs du BTP bloquent le port du Havre. L’accès à la zone industrielle est complètement verrouillé par des barrages de manifestants. Une longue file de camions bloqués.
06h30 : Le dépôt de Pleyel est débloqué par la police.
05h00 : Blocage du dépôt de bus RATP Pleyel au nord de Paris.
04h30 : En raison d’un mouvement de grève national, les antennes et la mise à jour des sites de RFI sont perturbées ce mardi 7 février 2023.
04h00 : A l’occasion de la troisième journée de grève nationale contre la réforme des retraites, mardi 7 février 2023, l’ensemble des lignes SNCF connaîtront des tensions.
03h30 : CFDT : On attend au moins autant de monde aujourd’hui #février pour cette mobilisation que lors des deux premières journées de mobilisation (19 et 31 janvier).
03h00 : Si le texte passe « on continue » affirme la CGT. Philippe Martinez : « C’est la rue qui élit les députés qui sont censés représenter le peuple. Quand ils votent des lois contraires à ce que veut le peuple, il y a un problème démocratique »
02h30 : Frédéric Homez FO : Demain encore, les métallos doivent manifester leur refus de la réforme des retraites. Il est très important que vous convainquiez vos collègues de se joindre au mouvement pour que le gouvernement retire son projet.
02h00 : De nombreuses universités entrent en mouvement : les campus de Paris 1, Rennes 2, Toulouse le Mirail, Montpellier Paul Valéry, Lille 2, Besançon, Clermont-Ferrand… vont être bloqués ce mardi 7 février.
01h30 : Grève du 7 février : 11.000 policiers et gendarmes mobilisés demain partout en France dont 4 000 à Paris.
01h00 : les renseignements prévoient environ un million de manifestants mardi 7 février en France
00h01 : CFE-CGC : Rien ne justifie une #RéformeDesRetraites aussi injuste et brutale. Le gouvernement doit entendre le rejet massif de ce projet et le retirer. Mobilisons-nous encore plus largement mardi 7 février et samedi 11 février pour dire non à cette réforme.
Hier : Les députés ont commencé à débattre de la réforme des retraites dans l’hémicycle, dans une atmosphère extrêmement tendue. François Ruffin a critiqué la politique économique et sociale du gouvernement au travers de cette réforme des retraites. « Vous faites pitié », a plusieurs fois lancé le député LFI de la Somme.
«Vous n’avez jamais fait le ménage. Vous avez déjà fait 40 lits ? Vous avez déjà poussé un chariot ? Non, c’est pour ça que vous méprisez les gens», a lâché Rachel Keke aux députés de la majorité
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