Le président de la république française a décidé d’imposer par la force une loi sur les retraites que le peuple ne veut pas dans une large majorité, il entrainera dans sa perte de nombreux responsables politiques de son camp.
Piège mortel
Par expérience je sais une chose, une grève on sait quand elle commence, personne n’est capable de dire quand et comment elle s’achève. Or, avant même qu’elle débute, plusieurs éléments montrent que la France pourrait rapidement vivre un chaos bousculant l’ordre établi actuel qui ne tient qu’à un fil, en particulier à cause de la personnalité même d’Emmanuel Macron.
En premier lieu, les propos de Aurore Bergé la présidente du groupe Renaissance a rappelé que « ce droit de grève n’est pas un droit de blocage, ni un droit d’entraver les Français qui veulent aller travailler ». Elle a aussi assuré que la majorité serait prête « à aller plus loin » pour modifier la loi sur le service minimum s’il n’était pas correctement assuré.
La réponse ne s’est pas fait attendre : elle vient de la part de Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la CGT des mines et de l’énergie : « On va aller voir ceux qui veulent la réforme, qui la soutiennent, ceux-là on va s’occuper d’eux. On va aller les voir dans leurs permanences, on va aller discuter avec eux, et puis si d’aventure ils ne comprennent pas le monde du travail on les ciblera dans les coupures qu’on saura organiser », a-t-il affirmé.
Le président de la république française a décidé d’imposer par la force une loi sur les retraites que le peuple ne veut pas dans une large majorité, il entrainera dans sa perte de nombreux responsables politiques de son camp. Il est fort à craindre que d’une question sociale de haute importance, les retraites, on débouche sur une crise sociétale.
La question se pose aujourd’hui, comme le souligne le nouveau rapport d’Oxfam : Depuis 2020, les 1% les plus riches ont capté 63% des richesses produites, près de deux fois plus que le reste de la population mondiale.
Combien de temps les français accepteront que s’installe dans notre pays une pauvreté qui conduit à la mort ? Selon une étude Insee : 25 % des plus pauvres seraient déjà morts avant d’atteindre les 62 ans.
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